Les fourberies de Scapin

du 29 au 31 août 2014
1h30

Les fourberies de Scapin

Un Molière façon Commedia dell’Arte, qui nous entraine avec ses masques et ses lazzi dans un rythme époustouflant.
  • Un Molière façon Commedia

Octave et Léandre, deux jeunes nobles napolitains, se trouvent dans de grandes angoisses : l’un marié en cachette à une inconnue, l'autre éperdument amoureux d'une jeune gitane, ils doivent tout cacher à leurs mères tyranniques revenues de voyage ! Ils se tournent alors vers celui qui pourra, par sa ruse, par sa finesse et ses tours, se jouer des deux mères et faire triompher l'amour : le valet Scapin !

Un Molière façon Commedia dell’Arte, qui nous entraine avec ses masques et ses lazzi dans un rythme époustouflant.

  • La presse

« L’Aidas revient avec un Molière frais qui plaira aux spectateurs de tous âges. Les comédiens sont prometteurs. Ils sont drôles, vifs, s’amusent et communiquent entre eux et avec le public. On salue l'important travail de préparation sur cette pièce semblable à une partition où tout est millimétré (gestes, paroles, effets comiques...). Un spectacle agréable qui permet de passer un bon moment servi par de jeunes comédiens de talent. » Latheatrotheque.com

« Un Molière vif et festif. » Baroufs Magazine

  • Historique

Les Fourberies de Scapin est une comédie de Molière représentée sur la scène du Palais-Royal en mai 1671.

Elle est écrite, montée et jouée dans l’urgence car à cette époque, le Palais-Royal est en travaux pour accueillir un spectacle aux somptueux décors et Molière ne peut laisser la troupe sans ressources.

En opposition avec les autres oeuvres qui la précèdent, Les Fourberies de Scapin sont dénuées de ballet, de chants, de grands décors et surtout très loin de l’humour raffiné de la cour. Très inspirée de la comédie italienne, cette pièce s’inscrit dans la farce, voire dans la comédie antique. A l’origine, le personnage de Scapin ainsi que la trame proviennent d’une comédie de Terence intitulée « Phormio ». Mais Molière s’éloigne rapidement de cette première version pour en livrer une autre, beaucoup plus polissonne et critique. Cette liberté de ton ne lui apporte malheureusement pas le succès ni auprès du public ni auprès des critiques qui n’y voient qu’une farce vulgaire et méprisable. Ce n’est qu’après la mort de Molière que la pièce bénéficie de l’aura qu’on lui connaît aujourd’hui.

En effet la dramaturgie exceptionnelle de cette pièce au comique presque mathématique et ses personnages extrêmes ont marqué les générations. Le personnage de Scapin dépoussière le rôle de valet, l’enrichit et devient un des caractères les plus emblématiques de l’oeuvre de Molière. Selon Jean Serroy dans « Scapin dramaturge », Recherches et travaux, Scapin est à lui seul une apologie du théâtre : il change de personnage en empruntant différentes voix, invente des scénarios, donne des rôles à ses camarades afin de servir ses stratagèmes… Rêveur, malicieux, fourbe et moralisateur, ce personnage ne cesse d’inspirer, de questionner acteurs comme metteurs en scène pour le plus grand plaisir de tous.

  • Note d'intention

Notre version propose de jouer la pièce sous l’angle de la commedia dell’arte, sur tréteaux et avec les comédiens à vue. L’unité de lieu et la profonde simplicité de l’écriture permettent d’aller à l’essence même du théâtre populaire : accessible à tous, pouvant être joué n’importe où et mettant l’acteur au centre de la création sans besoin d’artifices.

Nous avons choisi de remplacer les pères par des mères afin d’actualiser la pièce, l’autorité familiale n’étant plus obligatoirement patriarcale. Ce choix nous a permis de trouver le côté animal, agressif de ces personnages à la limite de la caricature, en nous inspirant des oiseaux. Comme un masque, le maquillage transforme les comédiennes et nous transporte dans un univers inconnu ouvert sur l’imaginaire. Les créations maquillage et costume permettent de renouer avec le côté farcesque de l’oeuvre tout en apportant un monde de couleurs et de formes proche du conte.

Une manière de partager ce grand classique de la littérature française avec toutes les générations.

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

Informations pratiques

Cour de l'Hôtel de Beauvais

68 rue François Miron 75004 Paris

Marais Plein air
  • Métro : Saint-Paul (Le Marais) à 185 m, Pont Marie (Cité des Arts) à 233 m
  • Bus : Rue de Jouy à 23 m, Rue Vieille du Temple - Mairie du 4e à 104 m, Payenne à 311 m, La Verrerie à 374 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Cour de l'Hôtel de Beauvais
68 rue François Miron 75004 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 31 août 2014

Pourraient aussi vous intéresser

- 21%
Le Horla

A la Folie Théâtre

- 11%
Comme il vous plaira

Théâtre Hébertot

- 22%
Gargantua

Théâtre de Poche-Montparnasse

La Serva Amorosa

Théâtre de la Porte Saint-Martin

- 32%
- 31%
Cyrano de Bergerac

Théâtre Montparnasse

Spectacle terminé depuis le dimanche 31 août 2014