Dans une clinique privée où les patients souffrent d’un problème psychiatrique plus ou moins grave qui les a conduits à se faire interner volontairement, le pavillon IV bis propose, outre les méthodes classiques, une psychothérapie expérimentale dite « méthode Viterbo » : chaque malade doit tenter d’aider chacun des membres de son groupe à surmonter ses problèmes, sous l’oeil professionnel d’un médecin et d’une infirmière spécialisés. Les séances ont lieu tous les jours en fin d’après midi, « avant l’heure où les psychoses culminent ».
Nous assistons à deux séances assez récréatives sous l’auvent de ce pavillon : la première a lieu après le départ d’un patient et la deuxième commence avec l’arrivée d’un nouveau pensionnaire. Le dénouement nous permet de juger de l’efficacité de la méthode.
Doxteur Scott, psychothérapeute conventionné.
Monsieur Dulaurier, intellectuel, spécialiste compliqué.
Le Duc de Dresles, aristocrate, ex grand reporter-photographe.
Zoé Upman, infirmière de jour.
Monsieur Durand, français exceptionnellement moyen.
Sacha Ditman, femme active, médecin du travail.
« Patrick Dewaere (1947 Saint Brieux - 1982 Paris) s’est donné la mort un matin de juillet juste après s’être fait faire des photos d’identité pour les besoins d’un tournage. C’est le regard qu’il a sur cette photo que vous voyez sur l’affiche. Je rêve parfois de Patrick. Il a trente ans, il ne sait pas que j’en ai le double, et je lui dis : « tu vas rire, les gens croient tous que tu es mort ». Il rit et me répond : « la preuve que non ». Et on se met à faire des blagues aux gens à peine surpris. Quand quelqu’un laisse derrière lui des trainées de fous-rires, des souvenirs de complicité intense sur scène ou dans la vie, des éclairs de génie et des accès de doute profond, il ne nous quitte jamais. C’est ce que j’essaie d’exprimer dans cette pièce, après avoir distribué quelques facettes de sa personnalité à différents personnages, pour le fun. »
Sotha
« Certes, ils prêtent souvent à rire, non le gros rire de la farce bouffonne mais le rire du burlesque et c’est une belle réussite. » Froggy's delight
« Une bulle surréaliste et résolument barrée… On rit beaucoup avant tout… une tendresse et une fragilité bouleversante pour une pièce étonnante… » Camille Hispard, Toutelaculture.com
« Pièce complétement décalée (...) trés reussie. » la revue du spectacle.fr
« Ma pièce preferée de Sotha. » J.L Jeener - Le Figaroscope
41, rue du Temple 75004 Paris