Comédie familiale à partir de 5 ans.
Falstaff, courtisan ruiné, se retrouve dans la petite ville de Windsor. Séducteur licencieux et maladroit, il entreprend sa cour auprès de deux femmes de la bourgeoisie. Il leur écrit une lettre d’amour identique, en changeant seulement la signature. Piquées dans leur honneur, et découvrant qu’il en a après leur argent, elles décident de se venger. Emportées par le divertissement elles ne cessent de rendre la satire encore plus drôle.
Période faste de l’Histoire, l’Âge d’or de la Renaissance est à son apogée. Après les succès des grandes découvertes maritimes, de l’imprimerie, du rayonnement des arts, l’indépendance de l’Angleterre s’impose. Le théâtre Elisabéthain, accessible à tous, favorise la création, les textes, poésies et théâtres foisonnent. Habitué aux textes Classiques Eudes Drivet signe une mise en scène originale du texte de Shakespeare. Comédie en cinq actes, riche en tours et détours, l’humour est présent dans chacune des scènes. L’ambiance est joyeuse et festive.
Au delà de la farce, le spectacle mets en évidence une société moralisatrice puritaine, ses désirs et ses refoulements. Le poids de l’église, ses valeurs ; la souveraineté qui s’affirme, bousculent cette bourgeoisie provinciale.
Les limites et les transgressions des personnages s’émancipent. Le cavaleur ripailleur « Falstaff » en devient la victime. D’intrigues amoureuses en esprits magiques, la parodie se dévoile.
Spectacle tout public d’une heure trente, l’univers est volontairement comique et historique. La qualité Shakespearienne répond au rire et au divertissement des spectateurs, et s’inscrit dans notre modernité.
8, rue de Nesle 75006 Paris