Les nouvelles écritures - Concours de lectures publiques

• Elisez l'oeuvre qui sera mise en scène !

Le concours « Les nouvelles écritures » est une initiative qui vise à promouvoir l’écriture théâtrale contemporaine, en associant le public. Chaque session du concours présente les lectures de textes dramatiques inédits, sélectionnés par des commissions de lecteurs. Le texte retenu par les spectateurs, qui ont assisté aux lectures, est ensuite créé.

Le concours « Les nouvelles écritures » a déjà permis la création des spectacles suivants : Amaya prénom Carmen de David Arribe mise en scène Bruno Gantillon, Frères du bled de Christophe Botti mise en scène Marion Suzanne, Sniper avenue de Sonia Ristic mise en scène Magali Léris. Cette nouvelle session du concours « Les nouvelles écritures », qui a débuté en janvier 2009 est menée en partenariat avec les théâtres de Cachan, du Kremlin- Bicêtre et le Théâtre des Quartiers d’Ivry.

Les deux textes retenus par les commissions de lecteurs des quatre théâtres partenaires sont lus à La Scène Watteau le mardi 8 décembre : Burnout de Alexandra Badea et Comédie tchétchène (pas toujours très drôle) de Yoann Lavabre. Les spectateurs présents participent au choix de l’oeuvre qui sera créée au cours de la saison 2011-2012.

• Comédie tchétchène (pas toujours très drôle) de Yoann Lavabre

Prise d'otage spectaculaire ou spectacle d'une prise d'otage ? Mercredi 23 octobre 2002 à Moscou. Un commando tchétchène prend un théâtre en otage. Mais pourquoi un théâtre ? À cette question, Chamilovitch, le chef du groupe, répond : "C'est ainsi : quand le théâtre oublie le monde, le monde se rappelle au théâtre. Alors, voyez-vous, à travers nous, c'est ce monde qui s'y invite brutalement, pour qu'il devienne enfin ce miroir ? même brisé. Nous sortons des obscures et ensanglantées coulisses de l'histoire pour brûler les planches."

Dans ce texte, Alexandre Badea s’attache à mettre en avant les aberrations d’une société où le travail devient le seul étalon des qualités sociales et individuelles. Jouant sur l’effet de liste, l’auteur met en scène un personnage qui se fait rattraper par sa monomanie.