Mots, chant, musique, corps, voix récoltées au cours de résidences au pôle psychiatrie du CHU de Nantes tissent la trame d’un spectacle poétique pour rendre mémoire, hommage, vie aux lettres mortes.
Italie du nord, Volterra, asile psychiatrique. Jusqu’à sa fermeture décrétée en 1978, les correspondances des patients et celles de leurs familles sont interceptées, retenues, censurées. Milliers de lettres non envoyées, milliers de voix retentissant contre les murs de l’administration asilaire. Retrouvées, déterrées, rendues à l’existence par la publication dans Lettres mortes, correspondance censurée de la nef des fous.
La compagnie Le Désert en Ville s’inspire librement de ce recueil pour créer Lettres Vives. Mots, chant, musique, corps, voix récoltées au cours de résidences au pôle psychiatrie du CHU de Nantes tissent la trame d’un spectacle poétique pour rendre mémoire, hommage, vie aux lettres mortes. Et, par-delà le temps, pour se relier à leurs auteurs.
L’alchimie de l’actrice et du musicien, qui répondent aux lettres dans leur langage propre, artistique, scénique, interroge nos propres enfermements, notre quête de l’autre et notre quête de liberté.
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