Réécriture du mythe de Cassandre, Léviathan est le récit d’une femme qui cherche à comprendre les mécanismes de la violence, en temps de guerre comme en temps de paix. Dès 14 ans.
Dès 14 ans.
Réécriture du mythe de Cassandre, Léviathan est le récit d’une femme qui cherche à comprendre les mécanismes de la violence, en temps de guerre comme en temps de paix.
Ici, à travers une esthétique brute et symbolique, la parole retrouve sa fonction originelle de Catharsis : parler pour soigner, parler pour guérir. Une violoncelliste au plateau accompagne le flot violent en y mêlant folie, douceur et poésie.
Leviathan de Gwendoline Destremeau m’a appris une chose : le théâtre, ce lieu sûr dans lequel je me sens si bien, peut violer. Gwendoline Destremeau, par sa pièce et son écriture prenant le parti qu’aucune victime ne peut se trouver spectatrice de cette horreur, m’a fait revivre chacun de mes viols. Tout y était : flash, sensations corporelles, nausée, angoisse. Un exploit ! Je ne peux pas dire combien de fois j’ai dissocié devant cette horreur macabre et provocatrice ne pouvant plaire qu’aux voyeuristes et autres voyeurs à la curiosité morbide se fichant ouvertement de l’existence réelle des victimes. Une question me hante toujours après plusieurs semaines : c’était quoi le but, Gwendoline ? Choquer les traumatisé.e.s ? Alors bravo. Éveiller les consciences ? Alors raté, tu ne séduiras que les adeptes de provocation et les agresseurs eux-mêmes. Je cherche encore la parole des victimes dans ce texte : je ne la trouve pas. J’ai juste vécu et revécu mes viols en boucle tout le long du spectacle. Si c’était ça l’intention, c’est l’humanité de la créatrice qui est à questionner. Elle nous donnera elle-même la réponse dans les années à venir, selon ce qu’elle décidera de faire de son show violeur, et de la direction que prendront ses futurs projets. Quel est le but, Gwendoline ? Espérant une lueur d’empathie de ta part, Tristement, Une victime profondément choquée
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Leviathan de Gwendoline Destremeau m’a appris une chose : le théâtre, ce lieu sûr dans lequel je me sens si bien, peut violer. Gwendoline Destremeau, par sa pièce et son écriture prenant le parti qu’aucune victime ne peut se trouver spectatrice de cette horreur, m’a fait revivre chacun de mes viols. Tout y était : flash, sensations corporelles, nausée, angoisse. Un exploit ! Je ne peux pas dire combien de fois j’ai dissocié devant cette horreur macabre et provocatrice ne pouvant plaire qu’aux voyeuristes et autres voyeurs à la curiosité morbide se fichant ouvertement de l’existence réelle des victimes. Une question me hante toujours après plusieurs semaines : c’était quoi le but, Gwendoline ? Choquer les traumatisé.e.s ? Alors bravo. Éveiller les consciences ? Alors raté, tu ne séduiras que les adeptes de provocation et les agresseurs eux-mêmes. Je cherche encore la parole des victimes dans ce texte : je ne la trouve pas. J’ai juste vécu et revécu mes viols en boucle tout le long du spectacle. Si c’était ça l’intention, c’est l’humanité de la créatrice qui est à questionner. Elle nous donnera elle-même la réponse dans les années à venir, selon ce qu’elle décidera de faire de son show violeur, et de la direction que prendront ses futurs projets. Quel est le but, Gwendoline ? Espérant une lueur d’empathie de ta part, Tristement, Une victime profondément choquée
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