La vie des morts ou comment un adolescent disparu continue d’insuffler la vie au cœur de sa famille, incarnée par une troupe vibrante d’humanité.
Il s’appelait Rudy. Un jour, il a quitté son cours d’anglais, demandé une cigarette et s’est rendu dans le métro où il s’est jeté sous une rame.
Dans Loss, Noëmie Ksicova revient sur l’impossibilité pour ses proches d’accepter la mort d’un adolescent. On est un dimanche dans l’appartement familial. On rit, on boit du champagne, on souffle les bougies d’anniversaire. Rudy parle. Il raconte sa vie. On fête ses dix-sept ans. Mais Rudy est absent. Il n’existe que par la force d’évocation de ceux qu’il a quittés. Où comment, comme dans la mythologie grecque, les morts continuent à côtoyer les vivants.
31, rue des Abbesses 75018 Paris