L’histoire de Giselle résonne toujours et Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault offrent une réinterprétation plus que jamais nécessaire d’un classique avec Giselle(s), un ballet contemporain puissant qui s’empare des violences faites aux femmes.
Dans le cadre du Festival Alfortville Danse 2024.
182 ans après la création du ballet originel, l’histoire de Giselle résonne toujours et le duo de chorégraphes offre une réinterprétation plus que jamais nécessaire d’un classique avec Giselle(s), un ballet contemporain puissant qui s’empare des violences faites aux femmes. La Giselle romantique du XIXe siècle est le témoin intemporel de la condition féminine, elle sort du conte pour s’allier à toutes celles qui se battent, luttent et résistent encore aujourd’hui contre toutes les formes de violence et d’emprise. À présent plurielles, les Giselle(s), véritables combattantes modernes s’unissent pour obliger les coupables à danser. Cette nouvelle vision féministe du ballet se veut une ode à la sororité et interroge le spectateur sur la possibilité d’une rédemption.
Sur scène Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault donnent vie à leur interprétation avec 16 danseurs et danseuses de leur compagnie. Le public est témoin de l’histoire de plusieurs couples et assiste au drame des intrigues amoureuses qui se resserrent sur les protagonistes. Les mouvements des danseurs sont emplis d’une énergie combative, animés par une bande son qui mêle la musique électronique de Wilfried Wendling et les Tambours du Bronx. Les Giselle(s) sont habillées par le studio Evanbenjamin qui signe pour la première fois la création et la conception de costumes pour la danse : pas de tutu ni de mousseline, mais des costumes de guerrières.
Parvis des Arts 94140 Alfortville