Médée Kali

L'oeuvre
L’harmonie de deux cultures
La compagnie

• L'oeuvre

Autour des mythes de Médée et de Kali, l’histoire retrace le parcours d’une femme passionnée et avide de désir, qui se métamorphosera peu à peu jusqu’à symboliser la folie sanguinaire. Médée Kali est interprétée par une comédienne coréenne qui incarne toute la beauté et la fascination du personnage troublant de Laurent Gaudé (Prix Goncourt 2004 avec Le soleil des Scorta).

Médée a tué ses enfants. Le temps a passé mais l'idée que ses fils reposent en terre grecque lui est insupportable. Elle revient sur le tombeau de ses enfants pour les en extraire et que sa vengeance soit totale. Elle s'aperçoit alors qu'elle est suivie par un homme qu'elle ne connaît pas. Il prend garde de ne jamais s'approcher mais la suit obstinément. Elle aime sa présence. Elle lui parle. Cet inconnu sera-t-il son prochain amant ou le plus farouche de ses ennemis ? Elle sent qu'elle sera bientôt à sa merci. Parce qu'il est beau et que Médée n'a jamais su résister à la beauté des hommes. (Source : Acte Sud)

La pièce a été créée à Paris le 11 septembre 2003 au Théâtre du Rond-Point dans une mise en scène de Philippe Calvario.

Haut de page

• L’harmonie de deux cultures

“Projeter la lumière dans les profondeurs du coeur humain, telle est la vocation de l'artiste.” Schumann

Médée Kali est une pièce pluriculturelle : dans sa forme tout d'abord, mais aussi dans les mythes qu'elle réunit. Médée, la magicienne orientale, et Kali, la déesse indoue. La dimension universelle de l'oeuvre ressort ainsi de la mise en scène : la rencontre de deux cultures, occidentale et orientale. La scénographie traduit une résonance asiatique : les couleurs, l'encre de chine, les costumes… L'ensemble de la pièce s'est construit peu à peu autour de symboles qui illustrent la vie de Médée : l'infanticide, les tombeaux et l'environnement sont pleinement présents dans une vision basée sur un esthétisme plastique.

Médée Kali est une femme tourmentée par l'amour, la jalousie, le déracinement, la solitude… Une femme au regard meurtrier. Médée Kali est la vie, devant laquelle l'orient et l'occident sont égaux. Ainsi, le travail sur deux langues et deux cultures différentes porte un regard universel. Médée Kali parle. Elle se parle, elle raconte et se raconte. Elle crée son propre enfermement en tissant une toile de protection qui s'averra être son propre piège.

Haut de page

• La compagnie

Né en 2004, Ardalion, Pélagie... regroupe plusieurs intervenants aux compétences diverses et variées, qui se sont rencontrés sur les plateaux de l'école Florent. Chaque membre de l'association y trouve une place singulière en fonction de ses compétences propres. Au-delà de notre formation commune de comédien, nous avons tous des expériences abouties dans des domaines très différents, que ce soit l'écriture, le design, le cinéma, la musique…

Autour des membres fondateurs, Ardalion, Pélagie... accueille de nombreuses autres personnalités qui prennent part à un ou plusieurs de nos projets. Huis clos de Jean-Paul Sartre, Médée Kali de Laurent Gaudé, Bordel et Sym2trie de JonCha, jeune auteur d’Ardalion, Pélagie... sont les quatre premières créations de la compagnie.

Issues de travaux de fin d'études primés par l'école Florent, chaque pièce a été jouée durant une semaine, pendant le premier trimestre 2005, dans des conditions professionnelles. Ces représentations abouties nous ont permis de démontrer nos compétences et notre volonté à mettre en place de nouveaux projets. Notre catalogue s'est depuis enrichi avec Les quartiers de chair de JonCha et Si ce n'est toi d'Edward Bond.

Bordel, sélectionné lors de la première édition du Tremplin Courteline, Festival de création théâtrale de Saint-Mandé, a obtenu le prix du Meilleur spectacle de l’année de l'école Florent pour la saison 2004-2005, et Huis clos a notamment été présenté au Théâtre national et scène conventionnée d'Auxerre au mois de novembre 2005.

Enfin, nous préparons actuellement, Il y a tant de gens qui se marient..., un triptyque composé de En manches de chemise d'Eugène Labiche, La peur des coups de Georges Courteline et Par la fenêtre de Georges Feydeau. Ardalion, Pélagie... entame sa seconde année d'existence, déterminée à promouvoir les auteurs et artistes du théâtre, par une programmation variée et audacieuse.

Yves Bertaud, Directeur Artistique

Haut de page