Partout, du plastique. Tidiani N’Diaye n’ignore rien de cet envahissement, à la fois massif et sournois. Dans son Mali natal, il a vu les montagnes de déchets qui redessinent le paysage urbain. Il sait la dangerosité de cette texture colorée, mais aussi sa paradoxale beauté.
Partout, du plastique. Dans les mille et un objets qui nous accompagnent. Sous nos yeux, sous nos doigts. Mais aussi dans nos mers, nos sols, notre air, notre alimentation. Dans nos corps, même. Qu’on le veuille ou non, le plastique est devenu la matière universelle, celle qui a tout colonisé. C’est la texture de notre époque, le grain de nos vies. Le monde est plastique. Nous sommes plastique.
Tidiani N’Diaye n’ignore rien de cet envahissement, à la fois massif et sournois. Dans son Mali natal, il a vu les montagnes de déchets qui redessinent le paysage urbain, les rivières de plastique qui se déversent dans les rues. Il a senti les vapeurs malsaines des rebuts incinérés. Il connaît par corps l’omniprésence du plastique ; il sait sa dangerosité, mais aussi sa paradoxale beauté.
17, boulevard Jourdan 75014 Paris