Depuis son inauguration en 1936, le Théâtre de la Cité internationale n’a cessé de s’affirmer comme une vitrine de la création théâtrale et par la suite dans les différentes disciplines qui constituent le spectacle vivant - danse, cirque, marionnettes…
Ce lieu de rencontres et d’échanges situé au cœur de la Cité universitaire internationale de Paris participe depuis maintenant 60 ans au projet initial de son concepteur, Emile Deutsch de la Meurthe, lequel rêvait à l’issue des violences de la première Guerre Mondiale d’une « école des relations humaines pour la paix » accueillant des étudiants venus du monde entier dans une résidence où les langues, les cultures et les sciences entretiendraient un commerce fécond.
Dès 1937, des compagnies de renom, mais aussi des artistes encore peu connus, se produisent au Théâtre de la Cité internationale (TCi).
En 1968, André Malraux, ministre des Affaires culturelles, souhaite lui donner un nouvel essor. Avec à sa tête André Perinetti, le TCi. accueille des artistes de tous horizons représentatifs du bouillonnement de la création théâtrale de l’époque.
Guy Caron lui succède en 1972.
Puis Nicole Gautier en 1991, qui fait du TCi un tremplin pour les jeunes compagnies et offre un accueil indispensable aux nouvelles formes artistiques. En 2004, la grande salle a été entièrement reconstruite et une nouvelle salle est créée. Le TCi bénéficie de trois salles de taille et de style différents.
De 2008 à 2014, Pascale Henrot dirige à son tour le TCi.
Marc Le Glatin lui succède en 2016.
Le Théâtre de la Cité internationale dispose de trois salles de spectacles, rassemblées dans une même aile de la Maison Internationale.
Ces trois espaces scéniques complémentaires, qui proposent des jauges et des dispositifs très différents, peuvent accueillir tous types de spectacles ou d’événements.
Le lieu offre donc à l’imagination une multitude de combinaisons d’exploitation, d’autant que le public peut passer d’une salle à l’autre.
La salle est accessible aux personnes à mobilité réduite, merci de le préciser avant votre commande au 01 40 13 84 65 (pour vérification des disponibilités).
Dans la pièce Hasard, Pierre Rigal invite six danseurs, comme les six faces d’un dé, et compose avec eux des partitions géométriques qui, par surprise ou heureuses coïncidences, créent des situations dansées poétiques, drôles et troublantes.
Dans Piano Rubato, le duo formé par l’artiste aérienne Mélissa Von Vépy et le compositeur de jazz Stéphan Oliva imagine un concert de voltige dans lequel le génie créatif de la première répond à la virtuosité du second.
Depuis que le prodige de Marciac nous enchante avec la sonorité organique de son sax soprane, nous imaginons de nombreux possibles. La résidence sur deux années d’Émile Parisien au Théâtre de la Cité internationale a justement pour but de permettre l’exploration de nouveaux rivages. Émile veut prolonger, dans cette carte blanche franco-américaine, le sillon qu’il a commencé à creuser.
Le temps des fins s’interroge, en trois parties, au devenir de notre société contemporaine dans un monde voué au changement s’il ne veut pas « s’effondrer ». Une saga environnementale, où il est question de la fin d’un monde et du début d’un autre et où l’engagement politique se fait écologique.
Painkiller est un artiste dont les performances sont très prisées. Mais le jour où il annonce quitter la scène, Sadking décide de s’approprier ses talents pour guérir sa propre tristesse.
Puits ? Prison ? Matrice ? Au commencement, il y a cette longue boîte de plexiglas, cet étroit conduit qui l’enserre et l’enferme. Pas moyen de bouger, pas d’espoir de filer. Puis, à force de tâtonner, tâter, tenter, se tordre, se tendre, le corps invente le mouvement. Le solo de la contorsionniste brésilienne Alice Rende nous conduit d’un dedans à un dehors – et retour. Au cœur de ce voyage, une question lancinante : comment larguer les amarres, et faire route vers soi ?
17, boulevard Jourdan 75014 Paris