Opéra chanté en latin, surtitré en français.
Le répertoire religieux a toujours été pour Mozart non pas un exercice de circonstance, une étape obligée, mais un genre à part entière, cultivé avec régularité tout au long de son parcours. Dès ses toutes premières Messes déjà prometteuses, le musicien fait preuve d’une maîtrise de la polyphonie instrumentale et de la vocalité.
La Messe en ut est nourrie des influences de Bach et Haendel, tout particulièrement dans les grands chœurs. On note également quelques influences italiennes dans les parties solistes, tout droit venues de l’opéra comme dans l’éclatant Gloria. Cette Messe en ut, bien qu’inachevée, constitue – Requiem mis à part – le sommet de la musique sacrée de Mozart.
Par le Bach Collegium Japan, direction Masaaki Suzuki.
En première partie de programme : Symphonie n° 48 de Haydn.
15, avenue Montaigne 75008 Paris