Minuit chrétien

Copain de Michel Hermon qui créa ses deux premières pièces : Charcuterie fine (I980) et Spaghetti bolognese (1981), Tilly, à qui l’on doit également Les Trompettes de la mort (1985) et Ya bon Bamboula (1987), tire, avec Minuit chrétien, un portrait des mœurs familiales aussi cruel que désopilant.

Ils sont dix, ce soir-là, chez Pierre et Georgette, un couple de retraités. Dix personnages décidés à bien célébrer Noël. Les huîtres sont ouvertes, le champagne au frais et la dinde dans le four. Mais comme bien souvent dans les repas de famille, tout tourne court. La fête commencée dans les sourires et les bisous tourne en eau et en injures. Tilly, qui " regarde la famille à la loupe, parce que c’est le microcosme parfait de la société et la famille, c’est de la dynamite ", dresse un constat hyperréaliste de gens qui nous ressemblent croqués dans le vif de leur égoïsme et de leur frustration. Cette nuit-là, on se déchire comme chez les Atrides, les portes claquent comme chez Feydeau et c’est le fou rire que le père Noël nous apporte en cadeau.

La presse

" Cette sinistre et jubilante cérémonie " noélique " évoquera en chacun d’hilarants et effroyables souvenirs. " (Télérama)
" Tout crève de réalisme et le spectateur rit à s'en tordre le ventre tout en se cramponnant à l'idée que tout cela est bel et bien faux, que c'est du théâtre... " (L'Evénement du jeudi)