Ce spectacle s’empare de la question sociale et sociétale, celle d’une humanité manipulée et contrainte au cœur de l’entreprise. Avec une histoire vaine et vraie qui illustre l’absurdité sauvage de la place des hommes et des femmes dans notre environnement économique, il interroge le corps en scène.
« Le 3 janvier 2011, Matthieu, cadre supérieur de Renault, est convoqué dans le bureau de Christian, le directeur juridique de l’entreprise. Au fur et à mesure de cet entretien, il découvre visiblement abasourdi qu’on l’accuse d’avoir trahi Renault et d’espionner au profit des Chinois. Christian le somme d’avouer et de démissionner sans faire de bruit, sous réserve de graves poursuites pénales. Il apprend qu’il doit quitter l’entreprise le jour même et vider son bureau « sans souhaiter les voeux à ses collègues ». Matthieu, sonné par ces fausses accusations, ne sait pas qu’en plus, la direction de Renault enregistre cette conversation. Elle est même suivie en direct par d’autres responsables de l’entreprise. Une séance qui fait rétrospectivement froid dans le dos. » L’Express, Par Eric Pelletier, Jean-Marie Pontaut, Eric Laffitte, le 28/03/2011
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