C’est une première esquisse que je propose en cette soirée, pour écouter la résonance de ces chants, de ces poésies, de ces textes. Je ne suis pas un algorithme, je suis un être humain, une femme et j’ai besoin de votre regard, de votre écoute, de votre ressenti pour continuer mon travail.
L’homme perd peu à peu le regard sur son semblable, il peut le laisser dormir sur un trottoir, l’enjamber presque et continuer sa route à pas pressés, comme s’il avait peur d’être contaminé par cette misère. Des gens se noient dans la mer sans que la honte étouffe beaucoup d’entre nous, qui se dédouanent en affirmant qu’ils ne peuvent rien y faire.
J’ai relu beaucoup de poésies de Bertolt Brecht qui, encore aujourd’hui, est souvent présenté comme un auteur politique. Il en est un, c’est certain, mais il y a aussi en lui toute une bienveillance qu’on connaît beaucoup moins.
Or il se trouve que cet auteur a compté dans certains moments de ma vie et j’avais envie aujourd’hui en cette période de chamboulement psychique à mon sens, de faire à nouveau entendre ses mots qui parfois ont apaisé mes tourments.
C’est une première esquisse que je propose en cette soirée, pour écouter la résonance de ces chants, de ces poésies, de ces textes. Je ne suis pas un algorithme, je suis un être humain, une femme et j’ai besoin de votre regard, de votre écoute, de votre ressenti pour continuer mon travail.
C’est un exercice que je développe avec David Venitucci avec qui j’ai fait Paris retrouvée et avec le regard de Patrick Bonnel, mon camarade du Conservatoire et de toujours.
13, boulevard de Strasbourg 75010 Paris