Place à la jeunesse avec au pupitre Maxim Emelyanychev et le violon du jeune prodige russe Aylen Pritchin.
Mendelssohn et Saint-Saëns possèdent bien des points communs : chefs d’orchestre et pianistes virtuoses, ils incarnent l’esthétique musicale de leurs pays respectifs sans pour autant oublier de regarder de l’autre côté du Rhin.
Dans sa Symphonie n° 5, composée en 1830 pour le tricentenaire de la Confession de foi d’Augsbourg, Mendelssohn cite le célèbre cantique de Luther Ein’ feste Burg ist unser Gott et affirme sa foi protestante. Trois ans après, c’est en revanche une légende poitevine qui lui inspire le climat féerique de son ouverture symphonique La Belle Mélusine.
Quant au Concerto pour violon n° 3 de Saint-Saëns (1880), si sa clarté typiquement française est teintée de quelques accents hispanisants (référence au violoniste Pablo de Sarasate, son premier interprète), il a été créé à Hambourg, la ville natale de Mendelssohn.
Mendelssohn La Belle Mélusine, ouverture op. 32
Saint-Saëns Concerto pour violon et orchestre n° 3 op. 61
Mendelssohn Symphonie n° 5 op. 107 « La Réforme »
15, avenue Montaigne 75008 Paris