L’immensité des espaces, des plaines, des villes… Voilà la première impression que traduit la musique américaine. Les accords parfois simples, les couleurs raffinées de l’Adagio pour cordes de Barber s’ouvrent sur des territoires infinis. Espaces encore, contemplés par le regard d’un enfant d’une petite ville du Tennessee : Knoxville. L’été 1915 se fond dans l’immobilité et le sentiment d’un bonheur éternel. De son côté, Aaron Copland met en musique ballades, hymnes et berceuses, puisant à la source de la culture américaine. La simplicité et l’intimité de ces pièces font écho aux timbres raffinés de la pièce contemporaine de Philippe Manoury.
Par l'Orchestre de chambre de Paris, direction et piano Jean-François Heisser.
Manoury : Terra Ignota, in memoriam Karlheinz Stockhausen
Barber : Knoxville : Summer of 1915
Adagio pour cordes
Copland : Old American Songs, extraits
Appalachian Spring, suite
L'entrée en musique
Dès 19 heures, au théâtre des Champs-Élysées, en prélude au concert, Stéphane Friederich vous convie à une discussion à la fois intime et rythmée. Un véritable échange s’établit entre chefs d’orchestre, solistes, musiciens, le musicologue et le public autour des thèmes des œuvres que vous vous apprêtez à entendre.
15, avenue Montaigne 75008 Paris