C’est à un double été que convie ce concert, qui célèbre l’anniversaire de Berlioz. Composées en 1841, sur des poèmes de Théophile Gautier, Les Nuits d’été font se succéder fraises, merles et serments éternels, avant de laisser place aux cruautés de l’absence et du deuil, symbolisées par le scintillant Spectre de la rose...
Répondant à leurs aînés, Arthur Lavandier et Frédéric Boyer en donnent ici leur version, sensible et contemporaine. L’un, compositeur trentenaire et plus qu’accompli, avait déjà proposé une variation sur la Symphonie fantastique de Berlioz. L’autre, romancier, poète, mais aussi traducteur de Virgile et Shakespeare, a récemment publié Là où le cœur attend, un essai sur la perte et l’espérance.
Chaleur et lumière encore : l’une des plus grandes voix françaises du moment, la très solaire Stéphanie d’Oustrac, est l’interprète de ces deux cycles estivaux.
Au programme
Mozart Sérénade n° 6 « Serenata notturna »
Lavandier Création sur un texte de Frédéric Boyer
Mendelssohn Ouverture du Songe d’une nuit d’été
Berlioz Les Nuits d’été op. 7
15, avenue Montaigne 75008 Paris