Le malouf
Programme
Histoire
La musique
Le terme Malouf désigne la musique arabo-andalouse de Constantine (Algérie) et de Tunis. Cette spécificité musicale est le fruit d’une histoire millénaire et du caractère encore très vivace des traditions locales. Tel qu’il se pratique aujourd’hui, le Malouf traduit deux thématiques essentielles. La première, d’ordre sensitif, est le Tarab ; l’intense « émotion /douleur », l’extase qui saisit l’auditeur - mélomane. La deuxième, d’ordre plus spirituel, donne à entendre cette musique comme se situant au point de confluence de deux mondes : celui du sacré et celui du profane.
Gérard Kurdjian
Constantine est aujourd’hui l’un des foyers les plus importants et les plus féconds du Maghreb. L’ensemble du patrimoine dont elle se réclame ne se limite pas au seul vaste corpus des noubas appelé aussi malouf en Tunisie et en Libye, mais y associe aussi toutes les formes musicales régionales dites «musiques citadines populaires» qui résultent des métissages entre musiques savantes et musiques d’essence populaire, ou, plus précisément, entre musiques des cités et musiques des campagnes.
Taoufik Bestandji
L'Orchestre de Malouf de Constantine rend hommage aux Cheikh Ahmed Bestandji et Raymond Leyris.
Extraits de la nouba Zidane et de la nouba Sika (tradition classique)
Chants profanes Haouzi et Aroubi (populaire citadin)
Chants mystiques (djid, tradition Soufi)
Orchestre de malouf de Constantine
Avec :
Taoufik Bestandji, chant
Farid Bensarsa, luth-oud arbi
Mohamed-Tahar Bestandji, violon-alto
Malik Marouani, violon, musicien invité
Kamel Bouhaouala, percussions-naqarat, musicien invité
Lakehal Belhaddad, cithare-qanoun, musicien invité
Boubekeur Khalfa, luth-oud
Rabah Chaim, percussions-derbouka
Sebti Gaci, flûte-jouaq et zourna
Nacer Boussaboua, percussion-tar
La musique arabo-andalouse a été inventée dans les cours d’ Andalousie par Ziryab
(VIIIème et IXème siècle), un musicien transfuge de Bagdad qui rénova complètement la tradition et fixa le
répertoire. Les cours andalouses devinrent alors de prestigieux centres de culture. La musique arabe a littéralement
submergé la péninsule ibérique ; elle y a trouvé à vrai dire un terrain favorable :
un pays où l’on chante l’amour avec une ardeur solaire, où l’on célèbre la
vigne avec passion.
Les arabes ont re cueilli bien avant nous l’héritage musical grec (modes, théorie
de l’ethos, kanon de Pythagore devenu qanun, entre autres). Ils ont écrit plus de deux cents traités de musique,
et ces traités ont été lus et étudiés dans tous nos monastères. Le plus célèbre,
le plus grand, le plus complet et le plus systématique de ces traités (pour l’Orient autant que pour l’Occident) est
le Kitab al-Musoqi al Kabir, le Grand Livre de la Musique, d’un certain Al-Farab i, et on en mesure mal encore
aujourd’hui toutes les conséquences.
Lorsque Isabelle la Catholique ( épouse de Ferdinand d’Aragon), décida en 1492 de chasser les juifs et les arabes
d’ Espagne (1492 : la reconquista de Grenade, l’expédition de Christophe Colomb), les ports du sud
connurent des encombrements sans précédent.
Les judéo-espagnols s’expatrièrent les mains vides (biens et terres confisqués), partout dans les pays méditerranéens, et les arabes s’installèrent dans l’Afrique du Nord toute proche. Les grandes cours espagnoles se trouvèrent brusquement transplantées de l’autre côté du détroit de Gibraltar. A Alger et à Tlemcen on entend en fait aujourd’hui les noubas de Cordoue, à Tunis celles de Séville, à Fès et à Tétouan celles de Valence et de Grenade. Elles sont le résultat des influences de Ziryab, de la musique du Maghreb, et de la musique espagnole.
Le répertoire ne comporte plus au Maroc que onze noubas, dont l’ordre varie selon les écoles, et dont la durée est de six à huit heures pour chacune. Selon Habib Hassan Touma (La musique arabe, éd. Buch et Chastel) on aurait conservé quinze noubas en Algérie, treize en Tunisie, et neuf en Libye. Selon Christian Poché (La musique arabo-andalouse, éd. Cité de la Musique -Actes Sud), onze au Maroc, douze en Algérie (+ quatre incomplètes), treize en Tunisie.
La nouba est donc aujourd’hui répandue au Maroc, en Algérie, en Tunisie, et en Libye, chaque grande école
ayant
ses particularités et s’octroyant plus ou moins l’originalité de la tradition. La
nouba est une suite instrumentale et vocale classique, sur un seul mode principal
(le tab), et sur une succession de rythmes différents. L’orchestre est principalement composé de cordes frottées
(vièle à archet rebab), violons, altos, parfois violoncelle, et de cordes grattées
: luth u d, luth kwitra et cithare qanu n. La percussion comprend un tambour en forme de gobelet (derbouka,
ou darbouka) et un tambour à cymbalettes tâ r. Les arabes, qui nous avaient apporté au moyen-âge le rebab,
utilisent aujourd’hui -juste retour des choses- nos violons. Ils les tiennent à
leur façon : caisse posée sur la cuisse et non sous le ment o n, et pour changer de
corde tournent l’ instrument sur lui-même sans modifier l’orientation de l’archet.
La vièle bicorde rebab est l’instrument qui a traditionellement conduit l’orchestre, et elle est en général jouée par
le musicien qui dirige musicalement l’orchestre. Il n’y a pas toujours de chanteur
véritablement soliste, mais un chœur homophone constitué le plus souvent par les musiciens eux-mêmes.
Il y a cependant un ou deux chanteurs qui assurent seuls les parties d’improvisation vocale, constituées de variations
très ornées.
Comme dans la musique indienne, où à chaque heure de la journée et de la nuit correspond un mode particulier, il
y a théoriquement vingt-quatre noubas, dans vingt-quatre modes différents. Enseignées et transmises oralement, il n’en reste plus aujourd’hui que
douze complètes : Dhil, M’jenba, Hsîn, Raml, Raml al-Maya, Ghrib, Zidane, Çika,
Rasd, Mazmûm, Rasd al-Adhil, Maya. (…)
On pourrait considérer la nouba comme l’ intermédiaire entre la suite occidentale classique (succession, dans
un seul mode, de pièces distinctes, de mouvements différents) et la musique classique indienne (développement d’une raga).
Dans la nouba constantinoise, on insiste généralement sur le rôle important des foundouk, lieux clos où l’on
savourait la musique, le vin et éventuellement les femmes, «véritables conservatoires profanes» qui concurrençaient la quasi-hégémonie de la
congrégation religieuse Hansala par laquelle il était obligatoire de passer pour avoir le statut de musicien.
Alain Swietlik
Depuis que j'au écouté Chiekh Raymon, cela fait 3 années, je suis incapable d'écouter une autre lusique que le malouf de Constantine samir
le malouf sans fegani est rien
salut a tous je voudrais vous dire une phrase toute courte sur le malouf le malouf sans fergani est rien est si vous pouvais faire mieux faite le mais je ne croix pas
salut a tous
Depuis que j'au écouté Chiekh Raymon, cela fait 3 années, je suis incapable d'écouter une autre lusique que le malouf de Constantine samir
le malouf sans fegani est rien
salut a tous je voudrais vous dire une phrase toute courte sur le malouf le malouf sans fergani est rien est si vous pouvais faire mieux faite le mais je ne croix pas
salut a tous
ALAH ALMAH ALYKOUMMMMM Rien a dire au fait, le malouf nous circulent dans le sang depuis des générations, mon grand père mon père et enfin moi, j’espère que sa s’arrête pas uniquement ici. Je suis l’un des admirateur de se style musicale depuis mon jeune age, personne ne me la imposé, je me suis trouver tout seul aligner vert le malouf En se qui concerne vos œuvres, bouche B rien a dire,… un régale Je vous souhaite une bonne continuation inchalah, et j’aimerais bien vous entendre un jour a paris. Amicalement …… l’admirateur fidèle du malouf MEHDI
30, quai de Rive Neuve 13007 Marseille