A partir de 13 ans.
Ah ces ivrognes ! La gnôle les rend chaque jour plus repoussants et plus odieux. Mais la gnôle, c’est aussi la promesse de s’abrutir dans un profond sommeil, et d'échapper pour quelques heures à cet horrible sentiment de vivre. Une longue descente au pays de l’ivresse.
Un acteur seul en scène s’empare de cette courte nouvelle pour donner voix à ceux qui n’en ont pas. Des hommes sans histoire, sans profondeur, sans revendication, sinon celle d’une sempiternelle et quotidienne ivresse. La gnôle les rend chaque jour plus repoussants et plus odieux, mais la gnôle, c’est aussi la promesse de s’abrutir dans un profond sommeil et d’échapper pour quelques heures encore à cet horrible sentiment de vivre. Un spectacle qui se dessine comme une lente descente au pays de l’ivresse, pour exprimer la plus profonde solitude, pour éprouver notre capacité à compatir.
Par La nouvelle compagnie.
« Avec son protagoniste qui rebute autant qu’il émeut, Eram Sobhani place avec force le spectateur face à l’un des nombreux choix impossibles et des paradoxes qui traversent l’œuvre de Stig Dagerman. » Anaïs Heluin, Sceneweb
« La sobriété, l’évolution constante et les très belles lumières de Julien Kosellek donnent un spectacle très abouti. Un seul en scène magnifique et hypnotique. » Frédéric Bonfils, Fou d'Art
J'ai beaucoup aimé ce monologue de Knutt, monologue d'un ivrogne à la veille de l'enterrement de son père. Knutt n'a rien réussi dans la vie, c'est un exclu de la société. Ce monologue semble très accessible tant Eram Sobhani a le don de nous emmener avec lui par sa voix forte et émouvante mais toujours juste. Eram est seul sur scène, seul son visage est éclairé. La colère et la rage de Knutt se lisent sur son visage. Un immense moment très émouvant et triste mais on se sent très proche de Knutt oublié par la vie. Allez voir Eram qui joue magnifiquement, sa voix et son physique occupent toute la scène.
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J'ai beaucoup aimé ce monologue de Knutt, monologue d'un ivrogne à la veille de l'enterrement de son père. Knutt n'a rien réussi dans la vie, c'est un exclu de la société. Ce monologue semble très accessible tant Eram Sobhani a le don de nous emmener avec lui par sa voix forte et émouvante mais toujours juste. Eram est seul sur scène, seul son visage est éclairé. La colère et la rage de Knutt se lisent sur son visage. Un immense moment très émouvant et triste mais on se sent très proche de Knutt oublié par la vie. Allez voir Eram qui joue magnifiquement, sa voix et son physique occupent toute la scène.
94, rue du faubourg du temple 75011 Paris