Oui

du 17 avril au 27 mai 2001

Oui

CLASSIQUE Terminé

Les nazis tentent une sordide expérience : enfermer deux condamnés à mort que tout oppose en promettant la vie sauve à celui qui assassinera l’autre.

Propos de l’Auteur
Mise en scène

La presse
Le Septentrion

"Franchise pour franchise, ta peau contre la mienne, je n’hésiterai pas une seconde." Oui

Propos de l’Auteur

« OUI » est le mot le plus net, le plus franc, le plus clair de la langue humaine, peut-être aussi, le plus tendre et, assurément, le moins équivoque et le plus généreux. A une époque où le mot « NON », galvaudé, vidé de son sens profond, devient une sorte de label de courage, d’intelligence, voire de noblesse, où celui qui, à tout bout de champ, ne dit pas non à quelque chose ou à quelqu’un, est aussitôt taxé de faiblesse, de veulerie, de lâcheté, de complaisance, et pourquoi pas de complicité, dire oui au monde, à la vie, aux hommes devient un acte difficile, rare... peut-être même héroïquement stupide...

Et puisque le mot héroïque a été prononcé il faut en prendre la responsabilité : à sa manière OUI est une pièce héroïque. Je sais à quel point elle dérange le parisianisme, le confort moral des uns, la suffisance des autres. Je sais que j’enlève la terre ferme sous les pieds d’un grand nombre, que certains préféreront se défendre avec les armes faciles de l’ironie et du dédain ou de la bienveillante condescendance, plutôt que de se laisser atteindre... de recevoir.

Résumé de la pièce

Les nazis se sont amusés à enfermer dans une même cellule un juif et un ancien S.A. des troupes d’Hitler. Le premier qui tuera l’autre aura la vie sauve. Cette trame est un violent prétexte pour écrire l’histoire d’une rencontre entre deux personnes que tout sépare. Ce sont deux hommes de chair et de sang qui vont passer par des moments de tension extrême, des instants fulgurants de détente et de rire, des sentiments de méfiance, de curiosité, de mépris, de haine, d’admiration et de réconfort. C’est l’atrocité même de la situation, qui leur permet d’aller au dépouillement, à l’élévation...

Ensemble, ils vont traverser...

Mise en scène

Face à la mort, tout intellectualisme s’effondre, toutes nos projections s’effritent, toutes nos « vérités » sur la vie sont ébranlées.

La mise en scène est essentiellement basée sur la direction d’acteur. Passer de la construction mentale des personnages de Marivaux : la peur d’aimer (dans mon précédent spectacle), à la déconstruction de ce mental face à la mort (toujours la peur) avec les personnages de Gabriel Arout.

L’histoire évolue dans un décor unique : une cellule sans barreaux, un espace clairement défini par la lumière. Les condamnés sont cernés par des projecteurs et enfermés dans cette cellule par des murs lumineux et infranchissables. Pris au piège par des fous, ces hommes se retrouvent comme des rats en cage, l’un en face de l’autre, face à eux-mêmes. Ils sont à nu.

Dans la première partie, les Allemands sont omniprésents. Cette présence est symbolisée par de violentes projections lumineuses et sonores. Présence récurrente, comme des gouttes d’eau tombant sur le front des prisonniers . La lumière et le son « jouent » et offrent une dimension essentielle dans ce spectacle, de manière à nous faire osciller entre la réalité de leur destin et la suggestion que tout cela n’est en fait qu’un jeu terrible et insensé, orchestré par des hommes dans le seul but de se divertir.

L’apparition d’une femme , en périphérie du cercle cellulaire, est nécessaire pour le souvenir, le rêve, la confidence, le trait d’union. La femme comme symbole de vie. Elle naît dans le souvenir de Max (le S.A.) au travers de Clara, une jeune juive qu’il a connu. Incarnant l’amour, elle permet de rapprocher ces deux hommes qui se souviennent alors qu’ils ont aimé. Cette violoncelliste par sa musique, représente l’opposition et la réunification des cultures.

Mon objectif : faire en sorte que le public, dépassant son premier regard, parvienne à briser les apparences sociales qui voilent notre être véritable.

Pour que seul celui-ci demeure.

La presse

" Une lutte pour la vie qui prend aux tripes et au coeur, parce qu’il est un hymne à l’humain dans sa terrible fragilité et dans son innocence. " L’avant-scène
" Christophe Luthringer dirige de main de maître ses deux fabuleux comédiens tout en sauvagerie et tendresse refoulée. Une belle trouée d’espoir pour une humanité qui donne si peu à rêver. " Semaine des spectacles
" Pascal Laurens et Patrick Martinez déclinent avec brio toutes les nuances du duel psychologique... pour aboutir finalement au fond humain, fait de haine et d’amour, de boue et d ‘or, qui réunit tous les hommes. Superbe. " Politis
" Magnifique, recevez Oui comme un cadeau inespéré. " La Provence

 

Le Septentrion

Le Septentrion est né en février 1993, de la volonté de 6 comédiens et d’un jeune metteur en scène, Christophe Luthringer.

Une première expérience commune au sein de la compagnie « La Nef », leur avait déjà permis d’apprécier la richesse d’une telle structure et ses possibilités.

Celle-ci leur a permis de jouer Montserrat d’Emmanuel Roblès, mis en scène par Michel Brochon, dans plusieurs salles parisiennes.

Un véritable travail de compagnie s’est concrétisé au cours de ces six années. A ce jour, Le Septentrion a une réelle existence et une activité prolifique. A son actif de nombreuses mises en scène représentées à Paris, en région parisienne, en tournée, et dont certaines vivent encore aujourd’hui.

A l’actif du Septentrion plusieurs années d’exploitation avec Quoi de Neuf ? Sacha Guitry ! , Monsieur de Pourceaugnac de Molière, Une Nuit avec Sacha Guitry et La Surprise de l’Amour de Marivaux.

La création de « OUI » s’est faite en Avignon 99, une tournée est prévue sur la saison 2000 / 2001.

Avant il y a eu

« La Surprise de l’Amour » de Marivaux Mise en scène Christophe Luthringer
-Créée en Avignon 1997, la pièce se joue dans toute la France depuis mai 1997,   120 représentations dans 70 villes différentes.
- Une tournée a eu lieu, avril-mai 98, en Italie à Rome, sur l’Ile de la Réunion, l’Ile Maurice, Madagascar, au Kenya et à Djibouti.
- Une seconde tournée a eu lieu en janvier 99 dans 10 pays d’Afrique Centrale, une autre est programmée dans une douzaine de pays d’Afrique de l’Ouest pour la fin de l’année, après la reprise parisienne.
- Elle se joue depuis le 17 juin 99 au Théâtre Grévin à Paris.

« Une Nuit avec Sacha Guitry » Mise en scène Christophe Luthringer et Jacques Décombes
- Festival d’Avignon 1996
- Reprise au Théâtre « le Mélo d’Amélie » à Paris pour 120 représentations
- Au Théâtre Grévin pour 200 représentations
- Depuis juin 1997 au Théâtre Rive Gauche pour 200 nouvelles représentations.
- La pièce est reprise actuellement au Petit Marigny, à Paris
- En tournée le spectacle est parti à Rome et à Florence, en Suisse, et pour une cinquantaine de dates à travers toute la France.

« Quoi de Neuf ? Sacha Guitry ! »
Ce premier spectacle comprend en alternance, six pièces en un acte de Sacha Guitry, ainsi que des textes liaisons basés sur de courts dialogues, maximes et pensées
de l’auteur. Trois de ces pièces ont été mises en scène par Christophe Luthringer, ainsi que les textes de liaison. Il a co-mis en scène les trois autres auprès de Jacques François, Michel Galabru et Donald Cardwell.
Le mobilier était aimablement prêté par le directeur du Palais Royal, Monsieur Francis Lemmonier.
Entre 1993 et 1996, la pièce s’est jouée plus de 500 fois.

« Monsieur de Pourceaugnac » de Molière Mise en scène Christophe Luthringer
Ce spectacle a été joué dans plusieurs salles de la région parisienne, dont le Théâtre du Casino d’Enghien
Il s’est également joué 2 mois à Toulouse
Les costumes ont été généreusement prêtés à Christophe par La Comédie Française.
Les décors étaient de Franck Vallet.

Ce qu’ils en ont dit

« La Surprise de l’Amour »
« Portée par un bouche à oreille fulgurant, c’est la bonne surprise de l’humour marquée par des trésors de finesse et d’invention. Face au spectacle de Stanislas Nordey dans le « in », c’est l’autre Marivaux que l’on se dispute ». Le Parisien.
« La brillante mise en scène de Christophe Luthringer insuffle au spectacle une joyeuse allégresse et un humour piquant. Sa cohérente direction d’acteurs dessine parfaitement les ambiguïtés de chacun des personnages ». La Marseillaise (R. Bartolini )
« Quel régal pour le spectateur, surtout quand le texte est interprété magistralement par d’excellents comédiens ! La mise en scène gomme ainsi les aspects souvent pessimistes de Marivaux pour n’en retenir que la fraîcheur des sentiments et leur expression raffinée. Un moment de plaisir et de grâce ! » La Provence (Claudine Frey).
- Le Bonheur selon Luthringer - « Ce qui compte c’est la réunion et l’échange. Les voyages, les rencontres, le théâtre, c’est bien » . Quand les trois fonctionnent ensemble, c’est encore mieux. La Provence (Nedjma Van Egmond)
« La mise en scène de Christophe Luthringer laisse une place prépondérante aux dialogues savoureux. Elle symbolise la danse hésitante et tourbillonnante des coeurs prêts à chavirer, le tourbillon dévastateur de l’amour naissant. Et les comédiens sont excellents ». Le Dauphiné Vaucluse (N.B.)
« Les spectateurs ont été au comble du plaisir et ils n’ont pas ménagé leurs applaudissements à la fin de la représentation ».
Le Midi (Madagascar).
« Salle comble, sans compter le talent des comédiens de la Compagnie Septentrion qui ont su se glisser habilement dans la peau de ces pittoresques personnages ». La Tribune (Madagascar).
« C’était jeudi soir, au théâtre Luc Donat et nulle part ailleurs ( ce qui est fort regrettable, vu la qualité du spectacle ). Et Morbleu ! Quel feeling ». Le Journal (Ile de la Réunion).
« La mise en scène de Christophe Luthringer et le talent de ses six comédiens donnent à la pièce de Marivaux un ton résolument moderne tout en soulignant la délicatesse recherchée de ses dialogues. Les amateurs de théâtre qui se sont dérangés ont passé une excellente soirée et ont fait un triomphe à la compagnie du Septentrion ». Le Journal de l’Ile Maurice.
« Remarquable mise en scène de Christophe Luthringer. Ici, l’accent est mis sur la poésie, la féerie et la magie ». Le Week-end (Ile Maurice).  

« Une Nuit avec Sacha Guitry »
« Jamais le spectateur n’a l’impression de se retrouver devant un patchwork théâtral.... On retrouve les ingrédients classiques du théâtre de boulevard... Avec en sus, les formules brillantes de Guitry, sur la fidélité des femmes ». Le Parisien ( M.A. Kleiber.)
« Guitry est là tout entier.... Les jeunes comédiens hommes et femmes sont excellents ». Le Figaro magazine ( JL. Jeener )
« Encore fallait-il de bons comédiens pour que le bonheur soit complet.... Deux heures de spectacle qui vous rendront pleinement heureux ». Le Figaroscope ( JL. Jeener)
« On pouvait craindre le pire en ces temps de compilations et « de best of »... Le théâtre dans le théâtre fonctionne à merveille ». Le Point (C.A.)
« L’homme et la femme s’aiment, se quittent, avec un naturel, un goût du rythme merveilleux... Les guitryphiles apprécieront ». Le Point ( Marion Thébaud).

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Informations pratiques

Vingtième Théâtre

7, rue des Plâtrières 75020 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Bar Ménilmontant
  • Bus : Henri Chevreau à 66 m, Julien Lacroix à 190 m, Pyrénées - Ménilmontant à 392 m
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Plan d’accès

Vingtième Théâtre
7, rue des Plâtrières 75020 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 27 mai 2001

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