Propos de lAuteur
Mise en scène
La presse
Le Septentrion
"Franchise pour franchise, ta peau contre la mienne, je nhésiterai pas une seconde." Oui
« OUI » est le mot le plus net, le plus franc, le plus clair de la langue humaine, peut-être aussi, le plus tendre et, assurément, le moins équivoque et le plus généreux. A une époque où le mot « NON », galvaudé, vidé de son sens profond, devient une sorte de label de courage, dintelligence, voire de noblesse, où celui qui, à tout bout de champ, ne dit pas non à quelque chose ou à quelquun, est aussitôt taxé de faiblesse, de veulerie, de lâcheté, de complaisance, et pourquoi pas de complicité, dire oui au monde, à la vie, aux hommes devient un acte difficile, rare... peut-être même héroïquement stupide...
Et puisque le mot héroïque a été prononcé il faut en prendre la responsabilité : à sa manière OUI est une pièce héroïque. Je sais à quel point elle dérange le parisianisme, le confort moral des uns, la suffisance des autres. Je sais que jenlève la terre ferme sous les pieds dun grand nombre, que certains préféreront se défendre avec les armes faciles de lironie et du dédain ou de la bienveillante condescendance, plutôt que de se laisser atteindre... de recevoir.
Résumé de la pièce
Les nazis se sont amusés à enfermer dans une même cellule un juif et un ancien S.A. des troupes dHitler. Le premier qui tuera lautre aura la vie sauve. Cette trame est un violent prétexte pour écrire lhistoire dune rencontre entre deux personnes que tout sépare. Ce sont deux hommes de chair et de sang qui vont passer par des moments de tension extrême, des instants fulgurants de détente et de rire, des sentiments de méfiance, de curiosité, de mépris, de haine, dadmiration et de réconfort. Cest latrocité même de la situation, qui leur permet daller au dépouillement, à lélévation...
Ensemble, ils vont traverser...
Face à la mort, tout intellectualisme seffondre, toutes nos projections seffritent, toutes nos « vérités » sur la vie sont ébranlées.
La mise en scène est essentiellement basée sur la direction dacteur. Passer de la construction mentale des personnages de Marivaux : la peur daimer (dans mon précédent spectacle), à la déconstruction de ce mental face à la mort (toujours la peur) avec les personnages de Gabriel Arout.
Lhistoire évolue dans un décor unique : une cellule sans barreaux, un espace clairement défini par la lumière. Les condamnés sont cernés par des projecteurs et enfermés dans cette cellule par des murs lumineux et infranchissables. Pris au piège par des fous, ces hommes se retrouvent comme des rats en cage, lun en face de lautre, face à eux-mêmes. Ils sont à nu.
Dans la première partie, les Allemands sont omniprésents. Cette présence est symbolisée par de violentes projections lumineuses et sonores. Présence récurrente, comme des gouttes deau tombant sur le front des prisonniers . La lumière et le son « jouent » et offrent une dimension essentielle dans ce spectacle, de manière à nous faire osciller entre la réalité de leur destin et la suggestion que tout cela nest en fait quun jeu terrible et insensé, orchestré par des hommes dans le seul but de se divertir.
Lapparition dune femme , en périphérie du cercle cellulaire, est nécessaire pour le souvenir, le rêve, la confidence, le trait dunion. La femme comme symbole de vie. Elle naît dans le souvenir de Max (le S.A.) au travers de Clara, une jeune juive quil a connu. Incarnant lamour, elle permet de rapprocher ces deux hommes qui se souviennent alors quils ont aimé. Cette violoncelliste par sa musique, représente lopposition et la réunification des cultures.
Mon objectif : faire en sorte que le public, dépassant son premier regard, parvienne à briser les apparences sociales qui voilent notre être véritable.
Pour que seul celui-ci demeure.
" Une lutte pour la vie qui prend aux tripes et au coeur, parce quil
est un hymne à lhumain dans sa terrible fragilité et dans son
innocence. " Lavant-scène
" Christophe Luthringer dirige de main de maître ses deux fabuleux comédiens
tout en sauvagerie et tendresse refoulée. Une belle trouée despoir pour une
humanité qui donne si peu à rêver. " Semaine des spectacles
" Pascal Laurens et Patrick Martinez déclinent avec brio toutes les nuances du
duel psychologique... pour aboutir finalement au fond humain, fait de haine et
damour, de boue et d or, qui réunit tous les hommes. Superbe. " Politis
" Magnifique, recevez Oui comme un cadeau inespéré. " La
Provence
Le Septentrion est né en février 1993, de la volonté de 6 comédiens et dun jeune metteur en scène, Christophe Luthringer.
Une première expérience commune au sein de la compagnie « La Nef », leur avait déjà permis dapprécier la richesse dune telle structure et ses possibilités.
Celle-ci leur a permis de jouer Montserrat dEmmanuel Roblès, mis en scène par Michel Brochon, dans plusieurs salles parisiennes.
Un véritable travail de compagnie sest concrétisé au cours de ces six années. A ce jour, Le Septentrion a une réelle existence et une activité prolifique. A son actif de nombreuses mises en scène représentées à Paris, en région parisienne, en tournée, et dont certaines vivent encore aujourdhui.
A lactif du Septentrion plusieurs années dexploitation avec Quoi de Neuf ? Sacha Guitry ! , Monsieur de Pourceaugnac de Molière, Une Nuit avec Sacha Guitry et La Surprise de lAmour de Marivaux.
La création de « OUI » sest faite en Avignon 99, une tournée est prévue sur la saison 2000 / 2001.
Avant il y a eu
« La Surprise de lAmour » de Marivaux Mise en scène Christophe Luthringer
-Créée en Avignon 1997, la pièce se joue dans toute la France depuis mai 1997,
120 représentations dans 70 villes différentes.
- Une tournée a eu lieu, avril-mai 98, en Italie à Rome, sur lIle de la Réunion,
lIle Maurice, Madagascar, au Kenya et à Djibouti.
- Une seconde tournée a eu lieu en janvier 99 dans 10 pays dAfrique Centrale, une
autre est programmée dans une douzaine de pays dAfrique de lOuest pour la fin
de lannée, après la reprise parisienne.
- Elle se joue depuis le 17 juin 99 au Théâtre Grévin à Paris.
« Une Nuit avec Sacha Guitry » Mise en scène Christophe Luthringer et
Jacques Décombes
- Festival dAvignon 1996
- Reprise au Théâtre « le Mélo dAmélie » à Paris pour 120 représentations
- Au Théâtre Grévin pour 200 représentations
- Depuis juin 1997 au Théâtre Rive Gauche pour 200 nouvelles représentations.
- La pièce est reprise actuellement au Petit Marigny, à Paris
- En tournée le spectacle est parti à Rome et à Florence, en Suisse, et pour une
cinquantaine de dates à travers toute la France.
« Quoi de Neuf ? Sacha Guitry ! »
Ce premier spectacle comprend en alternance, six pièces en un acte de Sacha Guitry,
ainsi que des textes liaisons basés sur de courts dialogues, maximes et pensées
de lauteur. Trois de ces pièces ont été mises en scène par Christophe
Luthringer, ainsi que les textes de liaison. Il a co-mis en scène les trois autres
auprès de Jacques François, Michel Galabru et Donald Cardwell.
Le mobilier était aimablement prêté par le directeur du Palais Royal, Monsieur Francis
Lemmonier.
Entre 1993 et 1996, la pièce sest jouée plus de 500 fois.
« Monsieur de Pourceaugnac » de Molière Mise en scène Christophe Luthringer
Ce spectacle a été joué dans plusieurs salles de la région parisienne, dont le
Théâtre du Casino dEnghien
Il sest également joué 2 mois à Toulouse
Les costumes ont été généreusement prêtés à Christophe par La Comédie Française.
Les décors étaient de Franck Vallet.
Ce quils en ont dit
« La Surprise de lAmour »
« Portée par un bouche à oreille fulgurant, cest la bonne surprise de
lhumour marquée par des trésors de finesse et dinvention. Face au spectacle
de Stanislas Nordey dans le « in », cest lautre Marivaux que lon se
dispute ». Le Parisien.
« La brillante mise en scène de Christophe Luthringer insuffle au spectacle une joyeuse
allégresse et un humour piquant. Sa cohérente direction dacteurs dessine
parfaitement les ambiguïtés de chacun des personnages ». La Marseillaise
(R. Bartolini )
« Quel régal pour le spectateur, surtout quand le texte est interprété magistralement
par dexcellents comédiens ! La mise en scène gomme ainsi les aspects souvent
pessimistes de Marivaux pour nen retenir que la fraîcheur des sentiments et leur
expression raffinée. Un moment de plaisir et de grâce ! » La Provence
(Claudine Frey).
- Le Bonheur selon Luthringer - « Ce qui compte cest la réunion et
léchange. Les voyages, les rencontres, le théâtre, cest bien » . Quand les
trois fonctionnent ensemble, cest encore mieux. La Provence
(Nedjma Van Egmond)
« La mise en scène de Christophe Luthringer laisse une place prépondérante aux
dialogues savoureux. Elle symbolise la danse hésitante et tourbillonnante des coeurs
prêts à chavirer, le tourbillon dévastateur de lamour naissant. Et les comédiens
sont excellents ». Le Dauphiné Vaucluse (N.B.)
« Les spectateurs ont été au comble du plaisir et ils nont pas ménagé leurs
applaudissements à la fin de la représentation ».
Le Midi (Madagascar).
« Salle comble, sans compter le talent des comédiens de la Compagnie Septentrion qui ont
su se glisser habilement dans la peau de ces pittoresques personnages ». La
Tribune (Madagascar).
« Cétait jeudi soir, au théâtre Luc Donat et nulle part ailleurs ( ce qui est
fort regrettable, vu la qualité du spectacle ). Et Morbleu ! Quel feeling ». Le
Journal (Ile de la Réunion).
« La mise en scène de Christophe Luthringer et le talent de ses six comédiens donnent
à la pièce de Marivaux un ton résolument moderne tout en soulignant la délicatesse
recherchée de ses dialogues. Les amateurs de théâtre qui se sont dérangés ont passé
une excellente soirée et ont fait un triomphe à la compagnie du Septentrion ». Le
Journal de lIle Maurice.
« Remarquable mise en scène de Christophe Luthringer. Ici, laccent est mis sur la
poésie, la féerie et la magie ». Le Week-end (Ile Maurice).
« Une Nuit avec Sacha Guitry »
« Jamais le spectateur na limpression de se retrouver devant un
patchwork théâtral.... On retrouve les ingrédients classiques du théâtre de
boulevard... Avec en sus, les formules brillantes de Guitry, sur la fidélité des femmes
». Le Parisien ( M.A. Kleiber.)
« Guitry est là tout entier.... Les jeunes comédiens hommes et femmes sont excellents
». Le Figaro magazine ( JL. Jeener )
« Encore fallait-il de bons comédiens pour que le bonheur soit complet.... Deux heures
de spectacle qui vous rendront pleinement heureux ». Le Figaroscope
( JL. Jeener)
« On pouvait craindre le pire en ces temps de compilations et « de best of »... Le
théâtre dans le théâtre fonctionne à merveille ». Le Point
(C.A.)
« Lhomme et la femme saiment, se quittent, avec un naturel, un goût du
rythme merveilleux... Les guitryphiles apprécieront ». Le Point
( Marion Thébaud).
7, rue des Plâtrières 75020 Paris