Eléna Doratiotto et Benoît Piret poursuivent leur théâtre en utopie. Dans un ancien palais aux abords d’une grande ville fantasmée et archaïque, où la pierre est blanche, la mer proche et le soleil rude, évolue un petit groupe d’êtres à la marge qui tentent d’élaborer vaillamment un rituel qui vacille sans cesse.
Remarqués avec leur première création Des caravelles et des batailles, Eléna Doratiotto et Benoît Piret poursuivent leur théâtre en utopie. Dans un ancien palais aux abords d’une grande ville fantasmée et archaïque, où la pierre est blanche, la mer proche et le soleil rude, évolue un petit groupe d’êtres à la marge qui tentent d’élaborer vaillamment un rituel qui vacille sans cesse. Au cours de cette fantaisie tragique, il s’agira de déjouer collectivement les vents environnants et les larmes pour explorer, contre la « dictature du visible », de poétiques terrains tremblants.
« Imaginons un monde où, des murs, enceintes ou autres fortifications, il ne reste que des ruines, des souvenirs. Tel est le postulat de départ de Par grands vents, proposé par deux artistes belges, Éléna Doratiotto et Benoît Piret. Sur le plateau, à cour, à jardin et en fond de scène, des gravats, vestiges d’un ancien palais. (…) Quelle intelligence dans le jeu, dans ce découpage spatiotemporel qui donne à ce spectacle une dimension intemporelle, universelle. Les dialogues semblent parfois tenir du cadavre exquis, mais ne lâchent pas le fil d’une pensée en mouvement pour nous raconter le monde d’hier et d’aujourd’hui. Pas de décor grandiloquent, c’est au spectateur d’imaginer le passé, le présent et le futur. » L'Humanité
3, place du 11 Novembre 92240 Malakoff
Voiture : Périphérique, sortie Porte de Vanves ou Porte Brancion puis direction Malakoff Centre-ville.