Comédie dramatique.
Nous sommes dans une maison, quelque part dans le Sud. Aussitôt rentré du travail, le père annonce à sa famille la promotion qu’il vient d’obtenir : il est muté à Paris et tout le monde doit le suivre ! Ce grain de sable va suffire à enrayer la machine familiale et à la gripper totalement. De la mère au fils, du grand-père à la fille, du père jusqu’au chien, tous vont se révéler et mettre à nu leurs peurs et leurs rêves. Plus ils avancent, et plus leurs désirs se dessinent, acérés et violents. Ils s’empoignent, se hurlent des vérités émouvantes, drôles, mordantes, impitoyables. Ils font ce qu’ils n’ont jamais fait : ils règlent leurs comptes avec la famille, avec eux-mêmes, avec le monde entier. Jusqu’à ce dénouement étrange où la hache de guerre sera enterrée de la façon la plus inattendue.
"La pièce de François Roux, Petits Meurtres en Famille, est une pièce sur la solitude, la difficulté d’aimer, de croire en l’autre et en soi-même. Les mots sont violents, sans concession, la réalité est crue, drôle parfois. Les chiens parlent, les morts errent et se rencontrent, les jumeaux se séparent, les couples se défont, les vieux fuguent, mais ce qui compte par-dessus tout c’est que chaque personnage, au fil de la pièce, trouvera la force de croire en ses rêves et en ses sentiments. Petits Meurtres en Famille est une pièce implacable, qui oscille entre humour et férocité, ombre et lumière, espoir fou et lucidité."
Véronique Olmi
Je crois qu’il existe des familles qui contiennent en germe un peu de l’histoire du monde. Ce sont des sortes de métaphores de la singulière mise en œuvre des désirs et de l’éternel affrontement entre les hommes. Il suffit de peu de choses pour que les rituels du vase clos d’une famille ne fassent plus leur office et laissent la place à la révélation et à la vérité des êtres. C’est cette mise à jour excessive où chacun est en demeure d’aller jusqu’au bout de lui-même qui m’intéresse. Petits Meurtres en Famille parle précisément d’une de ces familles, d’un de ces univers clos, qui vit replié sur lui-même et puise dans sa propre substance le courage d’exister.
Ce texte n’est pas autobiographique, bien qu’après coup, je reconnaisse ça et là un peu d’un parent ou d’un ami, et beaucoup de moi-même. Il n’émet certainement aucun avis sur la famille en général. Il ne raconte pas plus les vices et les vertus d’un certain type de bourgeoisie. C’est simplement l’histoire de sept personnages condamnés par leur sang ou les circonstances à être enfermés dans un même espace, à se cogner sans cesse, comme des mouches, les uns contre les autres ; deux femmes, trois hommes, un chien et un fantôme, épuisés par la violence de leurs rêves, qui vivent dans un lieu à la géographie incertaine, broyé par le vent, la chaleur et la poussière. À eux seuls, ils délimitent un territoire de folie, de solitude et d’inquiétude qui représente assez justement l’idée que je me fais du monde.
François Roux
Un moment de théatre rare..subtil..c'est drole et émouvant, parfois dramatique. des acteurs qui gagneraient à être connus! J'espère que bcp auront l'occasion de voir cette pièce, moi c'etait un peu par hasard! allez y!
Un moment de théatre rare..subtil..c'est drole et émouvant, parfois dramatique. des acteurs qui gagneraient à être connus! J'espère que bcp auront l'occasion de voir cette pièce, moi c'etait un peu par hasard! allez y!
14 bis, rue Sainte Isaure 75018 Paris