L’œuvre de Jean Racine, parce qu’appartenant au genre tragique, interroge l’éternel humain dans sa complexité, sa possible monstruosité liée à la démesure.
Andromaque et Phèdre sont les deux pièces où la passion est la plus mortifère. Posséder, se laisser posséder jusqu’à la perte de soi et aller parfois au-delà de la « petite mort » vers la grande, rechercher l’alliance de Eros et de Thanatos : l’érotisme est le rapprochement de ces deux extrêmes.
« On est porté par la simplicité d'une mise en scène ingénieuse, qui donne à entendre le chant de la langue racinienne soutenue par des instruments à cordes et des voix magnifiques. » Amélie Cordonnier, L'avant-scène Théâtre, mai 2003
« Farid Paya s'est emparé de deux monstres de la tragédie racinienne pour les monter en diptyque. (...) Les personnages se touchent, se rapprochent, se combattent en une chorégraphie sensuelle. La musique vient achever le vers pour en suggérer un contre-point. C'est superbe. » Lise de Rocquigny, Pariscope, avril 2003
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