Créée en 1977, la pièce de Pina Bausch, qui entre au répertoire du Ballet cette saison, métamorphose l’opéra de Bartók en un rituel sauvage et intense : celui d’un homme qui se confronte à sa volonté de puissance, à ses désirs, à ses fantasmes. Le conte original de Perrault inspire cette pièce majeure de la danse-théâtre.
Dans un château dont le sol est couvert de feuilles mortes, un homme actionne un magnétophone de manière compulsive. Entouré de figures qui le hantent, il écoute, rembobine, écoute de nouveau la musique de Barbe-Bleue.
Créée en 1977, la pièce de Pina Bausch, qui entre au répertoire du Ballet cette saison, métamorphose l’opéra de Bartók en un rituel sauvage et intense : celui d’un homme qui se confronte à sa volonté de puissance, à ses désirs, à ses fantasmes. Le conte original de Perrault inspire cette pièce majeure de la danse-théâtre.
Hommes et femmes se lancent à corps perdus dans une chorégraphie qui révèle la violence et l’absurdité des relations humaines. Le caractère compulsif du désir devient principe d’écriture : enfermés dans des séries de gestes répétés jusqu’à l’épuisement ou l’explosion, les personnages tragiques imaginés par Pina Bausch nous entraînent dans un monde haletant où séduction et domination se confondent.
Collaboration à la chorégraphie et à la mise en scène : Rolf Borzik, Marion Cito et Hans Pop
Décors et costumes : Rolf Borzik
Avec les Étoiles, les Premières Danseuses, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l’Opéra.
« Quarante-cinq ans après sa création, la chorégraphie de Pina Bausch, portée par une nouvelle génération de danseurs, continue de nous bouleverser. » Les Échos, 2022
« La quête d’amour et de pouvoir, où se confondent tendresse et violence : l’art de Pina Bausch à l’état pur. » Radio France, 2022
« Entrée au répertoire du Ballet de l’Opéra de Paris du Barbe-Bleue de Pina Bausch ! Une pièce intemporelle sur les rapports houleux entre les hommes et les femmes qui célèbre l’incommensurable propension féminine à se soumettre et admirer, à protéger son prochain, à se rebeller avec force et fracas, à aimer quoiqu’il en coûte. Ce Barbe-Bleue est un chef-d’œuvre absolu. La représentation fut au-delà de nos espérances et écrire à son sujet nous apparaît, à l’heure où nous abordons, encore palpitant d’émotion, ce texte, une tâche certes passionnante mais presque impossible. Car ce Barbe-Bleue a ce je ne sais quoi d’impénétrable que recèle l’œuvre chorégraphique de cette artiste unique qui aura marqué au fer rouge la scène contemporaine. » Sceneweb
« Implacable, insoutenable de beauté comme de violence, l’adaptation très personnelle de Barbe-Bleue par Pina Bausch se laisse redécouvrir plus de quarante ans après sa création et refait l’effet d’un séisme émotionnel. » Sceneweb, 2022
Quelle interprétation stupide de Barbe Bleue ! la musique de Bartók si sublime était gâchée, c'était ennuyeux, répétitif, cela ne nous donne aucun message, sauf la bêtise de rapports femmes et hommes.
Je ne reviendrai pas sur le fond qui semble toujours aussi actuel. En revanche, la forme et la mécanique répétitive si chère à la chorégraphe me paraissait surannée. La mise en scène aussi. Je suis malheureusement resté en dehors, sur la touche, coupé de l'essence même du spectacle. Si loin du questionnement esthétique. Sans l'émotion que je venais chercher. J'ai quitté la salle au bout de 40 min. En colère. Et si Triste de quitter l'opéra Garnier que je visitais pour la première fois de ma vie.
Des moments de grâce mais trop dispersés, dans un spectacle qui au final traîne en longueur !
Que de sentiments et d’émotions qui ont su faire vivre les danseurs… Un immense bravo à eux qui sont entrés avec tant de brio dans cette époustouflante chorégraphie. Merci !
Pour 4 Notes
Quelle interprétation stupide de Barbe Bleue ! la musique de Bartók si sublime était gâchée, c'était ennuyeux, répétitif, cela ne nous donne aucun message, sauf la bêtise de rapports femmes et hommes.
Je ne reviendrai pas sur le fond qui semble toujours aussi actuel. En revanche, la forme et la mécanique répétitive si chère à la chorégraphe me paraissait surannée. La mise en scène aussi. Je suis malheureusement resté en dehors, sur la touche, coupé de l'essence même du spectacle. Si loin du questionnement esthétique. Sans l'émotion que je venais chercher. J'ai quitté la salle au bout de 40 min. En colère. Et si Triste de quitter l'opéra Garnier que je visitais pour la première fois de ma vie.
Des moments de grâce mais trop dispersés, dans un spectacle qui au final traîne en longueur !
Que de sentiments et d’émotions qui ont su faire vivre les danseurs… Un immense bravo à eux qui sont entrés avec tant de brio dans cette époustouflante chorégraphie. Merci !
Place de l'Opéra 75009 Paris
Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
Accès en salle uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevrez par email.