Après Discours à la nation et Laïka, Ascanio Celestini et David Murgia poursuivent leur collaboration pour creuser le sillon d’un nouveau récit théâtral autour de la grande tribu des invisibles.
Un supermarché, un parking, un entrepôt... C’est partout où vivent les déclassés à la périphérie des regards. L’acteur ouvre ses rideaux, observe par la fenêtre, et dit tout d’un monde d’invisibles, de tribus d’oubliés, de laissés-pour-compte. Dehors, là-bas, il y a une clocharde qui ne fait pas la manche ; une caissière qui se rêve en reine et le devient ; un gitan de huit ans qui fume ; la tenancière d’un bar qui sur veille ses machines à sous... Les vivants font ce qu’ils peuvent sous l’averse, et les mille morts du fond des mers ne craignent pas les jours de pluie. D’autres fantômes viennent consoler les vivants. Pueblo déploie la vibrante légende des dépossédés. L’écrivain italien Ascanio Celestini et l’acteur belge David Murgia dépeignaient déjà le monde des cyniques dans Discours à la nation, triomphe au Rond-Point en 2013. Ils dressaient un portrait caustique du sous-prolétariat dans Laïka, autre triomphe en 2018. Ici, même parole rapide, flot nerveux de portraits truculents. Poème virevoltant sur les musiques à l’accordéon de Philippe Orivel, Pueblo convoque les anges et les lucioles d’une humanité flamboyante.
Ascanio Celestini, véritable jongleur de mots, passé maître dans l’art de récolter et de raconter des histoires, et David Murgia, bien connu pour transcender avec énergie et justesse les mots des auteurs qu’il porte, les récits des plus délaissés de notre société, de ces humbles au destin brisé, ofrent une dimension politique, à la fois crue et poétique, humaine et magique.
« L’écriture bondissante d’Ascanio Celestini, le jeu haletant et désarmant de David Murgia, les digressions humoristiques, les personnages truculents, l’accompagnement musical endiablé de Philippe Orivel : tout cela nous aimante à un spectacle sur lequel il pleut, certes, mais de ces pluies qui vous lavent un bon coup. » Le Soir
« Trois ans après Laïka, au même Théâtre du Rond-Point, le comédien belge David Murgia et l'auteur italien Ascanio Celestini renouvellent leur pari théâtral : transformer la réalité la plus triviale - la souffrance des hommes - en performance « poétique » » Télérama TTT
Texte très poétique et loufoque à la fois. Un bonheur d'imagination ! L'acteur est excellent aussi bien au niveau diction, expression que corporel
Pour 1 Notes
Texte très poétique et loufoque à la fois. Un bonheur d'imagination ! L'acteur est excellent aussi bien au niveau diction, expression que corporel
2 bis, avenue Franklin Roosevelt 75008 Paris