Pygmalion

Paris 10e
du 28 janvier au 1 juillet 2006

Pygmalion

Un conte de fées à l’anglaise. Pour Eliza Doolittle, la marchande de fleurs à l’accent « cockney-argotique », la seule différence qui existe entre elle et « une dame comme il faut », c’est le regard que l’on porte sur elle. Un éminent linguiste, le professeur Higgins, fait néanmoins le pari fou de transformer l’humble Eliza en distinguée Lady à l’anglais irréprochable. Sûr de son fait et des vertus de son enseignement, il l’introduit parmi l’aristocratie. Mais quelques leçons de diction permettront-elles à une jeune femme de la plus petite société d’accéder aux champs de course d’Ascot sans que ses manières ne la trahissent et ne la renvoient d’où elle vient ?

Molière 2006 de la Comédienne dans un second rôle : Danièle Lebrun.

  • Un conte de fées à l’anglaise

Une pièce résolument intemporelle qui, plus de cinquante ans après sa création, inspira le film My Fair Lady qui obtint sept Oscar. Le metteur en scène, Nicolas Briançon, nous entraîne avec passion dans un tourbillon enchanteur.

Pour Eliza Doolittle, la marchande de fleurs à l’accent « cockney-argotique », la seule différence qui existe entre elle et « une dame comme il faut », c’est le regard que l’on porte sur elle. Un éminent linguiste, le professeur Higgins, fait néanmoins le pari fou de transformer l’humble Eliza en distinguée Lady à l’anglais irréprochable. Sûr de son fait et des vertus de son enseignement, il l’introduit parmi l’aristocratie. Mais quelques leçons de diction permettront-elles à une jeune femme de la plus petite société d’accéder aux champs de course d’Ascot sans que ses manières ne la trahissent et ne la renvoient d’où elle vient ?

Barbara Schulz et Nicolas Vaude forment le couple singulier de cette pièce virevoltante et tourbillonante, un vrai grand spectacle nécessitant pas moins de trois décors et la création de vingt-cinq costumes.

  • Note de mise en scène

D'où viennent la magie, le charme, l'extraodinaire sentiment de plaisir et de bonheur que nous donne le Pygmalion de Bernard Shaw ? D'où vient ce sentiment jubilatoire, euphorique ? Pourquoi sommes-nous si heureuex de retrouver, ou découvrir, cette histoire et pourquoi nous accompagne-t-elle tout au long de notre vie lorsque nous avons eu le bonheur d'en croiser les personnages et les situations ?

Au-delà du génie de Shaw, de son extraodinaire "métier", de son savoir-fare, de cette façon unique de croquer une société anglaise, sur laquelle son regard irlandais se pose sans concession, au-delà de notre goût de la nostalgie, du charme et du ridicule d'une époque aujourd'hui disparue, au-delà même de l'extraordianire virtuosité de ce texte qui semble un feu d'artifice d'esprit et d'intelligence, il y a la force du thème : un homme façonne un être et cet être lui échappe puisqu'il a donné les armes de son émancipation.

Pourquoi monter Pygmalion ? Il y a eu la rencontre avec Barbara Schulz sur Antigone d'Anouilh à Marigny grâce à Robert Hossein, et l'envie de prolonger ce compagnonnage avec Pygmalion pour donner à Elisa sa verve et sa profondeur, sa fantaisie et sa détresse.

Le désir ensuite de confier le rôle de Higgins à un comédien d'à peine quarante ans, suivant ainsi la volonté de Shaw. Nicolas Vaude me paraît idéalement ce "bébé impétueux" décrit par l'auteur... La volonté de conserver à la représentation de Pygmalion son merveilleux, sa nostalgie, sa vivacité et son élégance. Le désir que le spectateur soit à la fête. De tous ses yeux, de tout son coeur, de toute son intelligence.

Elisa vient des plus bas quartiers de Londres, elle va acquérir le savoir, la langue, la culture parce qu'on s'est intéressé à elle et qu'on lui a donné sa chance. Aussi parce qu'elle a forcé le destin. Il y a là la belle utopie de Shaw, mais aussi sa foi en la force de l'individu. Toute ressemblance...

Nicolas Briançon

Sélection d’avis du public

RE: RE: Pygmalion Le 24 juin 2006 à 01h35

Je pense que vous devez tout le temps vous ennuyer dans la vie, c'est triste pour vous sauf si ça vous amuse...

RE: Pygmalion Le 22 juin 2006 à 12h15

heureusement que barbara Schultz est là! Attachante, drôle, profonde...Elle a tout compris! en revanche, La mise en scène est bien banale, alors qu'il y a tant de choses à faire avec cette pièce! Pourquoi aller au plus facile et au plus simple? enfin, Nicolas Vaude est insupportable, avec son phrasé de comédien mélodramatique de la Comédie Française et sa gestuelle ridicule de tragédien. un peu plus de simplicité que diable! C'est dommage, car il aurait pu être vraiment très bon. Quelques-uns des seconds rôles feraient également mieux de reprendre des cours... L'ensemble est donc assez sympa mais rien de très originial ni de nouveau.

RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: Pygmalion Le 29 mars 2006 à 08h38

C'est une fête ce spectacle!!!!!!!un régal!!!!Vive le théatre!!!

RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: Pygmalion Le 20 mars 2006 à 12h22

je pense,quant à moi, que cette opposition vient de l'incompréhension mutuelle qui existe entre les 2 personnages. Cette incompréhension est née du pari lui même. Par la parole, Eliza veut s'intégrer et utiliser cette parole pour accéder au langage et à son expression sémantique. Pour Higgins, seule la parole compte, le langage est purement structurel puisque il est vide de sens. C'est quand Eliza utilise parfaitement la parole, accède au langage tant d'un point de vue structurel que d'un point de vue expressif que sa liberté devient totale et que la situation s'aggrave. Eh oui, on commence par le phonétisme et la phonologie, mais on ne s'arrête pas là, normalement ....

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RE: RE: Pygmalion Le 24 juin 2006 à 01h35

Je pense que vous devez tout le temps vous ennuyer dans la vie, c'est triste pour vous sauf si ça vous amuse...

RE: Pygmalion Le 22 juin 2006 à 12h15

heureusement que barbara Schultz est là! Attachante, drôle, profonde...Elle a tout compris! en revanche, La mise en scène est bien banale, alors qu'il y a tant de choses à faire avec cette pièce! Pourquoi aller au plus facile et au plus simple? enfin, Nicolas Vaude est insupportable, avec son phrasé de comédien mélodramatique de la Comédie Française et sa gestuelle ridicule de tragédien. un peu plus de simplicité que diable! C'est dommage, car il aurait pu être vraiment très bon. Quelques-uns des seconds rôles feraient également mieux de reprendre des cours... L'ensemble est donc assez sympa mais rien de très originial ni de nouveau.

RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: Pygmalion Le 29 mars 2006 à 08h38

C'est une fête ce spectacle!!!!!!!un régal!!!!Vive le théatre!!!

RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: Pygmalion Le 20 mars 2006 à 12h22

je pense,quant à moi, que cette opposition vient de l'incompréhension mutuelle qui existe entre les 2 personnages. Cette incompréhension est née du pari lui même. Par la parole, Eliza veut s'intégrer et utiliser cette parole pour accéder au langage et à son expression sémantique. Pour Higgins, seule la parole compte, le langage est purement structurel puisque il est vide de sens. C'est quand Eliza utilise parfaitement la parole, accède au langage tant d'un point de vue structurel que d'un point de vue expressif que sa liberté devient totale et que la situation s'aggrave. Eh oui, on commence par le phonétisme et la phonologie, mais on ne s'arrête pas là, normalement ....

RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: Pygmalion Le 19 mars 2006 à 16h51

je ne vois vraiment pas ou es le probleme du surjeu de nicolas vaude puisque son rôle est de toute façon surjoué pendant toute la pièce . c'est justement par ce jeu "surjoué" qu'on atteint cette dimention comique , et je pense que si l'exagération du personnaje dans son role se fait sentir lors du deuxieme act , c'est pour accentuer le retournement de situation entre Barbara Schulz et Nicolas Vaude. C'est alors le dominateur qui se fait dominer . et le surjeu à sa place dans cet echange de personnages .Face a la libertee debordante d'Eliza Doolittle, la reaction du professeur devait forcement etre demesurée pour que le dominant soit à present parfaitement dominé.cette transition est donc montree par ce jeu exagéré, surjoué, presque fou .

RE: RE: Pygmalion Le 15 mars 2006 à 15h47

Ben oui c'est clair,c'est topissime!!!A ne pas manquer!!!!!!!!

RE: Pygmalion Le 15 mars 2006 à 15h09

Lire la critique de cette pièce formidable sur le site du jorunal LE MAGUE : http://www.lemague.net/dyn/article.php3?id_article=1972

RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: Pygmalion Le 15 mars 2006 à 08h59

Nicolas Vaude EST exactement le professeur Higgins!Dans sa folie,dans sa névrose même.On peut préférer des acteurs plus passe-partout,on ne peut pas saluer l'extaordinaire talent de ce comédien,et sa merveilleuse composition.Production merveilleuse en tous points:décors ,costumes,distribution à l'unisson.Ma meilleure soirée au théatre depuis longtemps.

RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: Pygmalion Le 10 mars 2006 à 13h54

Un très bon moment !! A noter un début de pièce un peu poussif (ou vieilli). Mais une fois dépassé, beaucoup d'humour et de finesse. Barbara Schulz excellente. Un seul -réel- bémol à tout ça : l'interprétation de Nicolas Vaude... de plus en plus hystérique, bourré de tic, au fil de la pièce... pour atteindre un surjeu complètement ridicule et hors de propos dans la fin du 2ème acte...

RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: Pygmalion Le 7 mars 2006 à 11h28

Je suis amoureux de barbara Schulz.....Elle est merveilleuse.J'ai passé une soirée exceptionnelle!!!!!!!!

RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: Pygmalion Le 6 mars 2006 à 10h01

Bon!Il faut le dire c'est sans doutes la meilleure soirée que nous offre le théâtre privé en ce moment.Simple comme une tasse de thé,drôle,vivant,beau et intelligent.C'est trop?Allez-y vous verrez...

RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: Pygmalion Le 18 février 2006 à 10h09

ENCORE!!!!!ENCORE!!!!!!!!!!

RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: Pygmalion Le 17 février 2006 à 16h38

Soirée absolument géniale . Une mise en scene extraordinaire, de très bons acteurs, un passage danse fabuleux, tous les ingrédients pour donner envie de retourner au théatre Bravo à tous.

RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: Pygmalion Le 16 février 2006 à 18h51

Voilà du théâtre comme on l'aime: une dixaine de comédiens tous excellents chacun dans son rôle, un décor magnifique et inventif, une mise en scène intelligente. Bien sûr le texte ne révolutionnera pas le monde, mais il n'y prétendait pasd'ailleurs. un vrai plaisir à partager où l'on retrouve toutes les qualités d'un bon spectacle de théâtre! Avis aux amateurs....de théâtre uniquement!

RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: RE: Pygmalion Le 15 février 2006 à 18h54

absolument jubilatoire!!!!

Informations pratiques

Le Théâtre Libre

4, boulevard de Strasbourg 75010 Paris

Bar Grands boulevards Vestiaire
  • Métro : Strasbourg - Saint-Denis à 30 m
  • Bus : Porte Saint-Denis à 107 m, Porte Saint-Martin à 166 m, Strasbourg - Saint-Denis à 170 m, Réaumur - Sébastopol à 397 m
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Plan d’accès

Le Théâtre Libre
4, boulevard de Strasbourg 75010 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 1er juillet 2006

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