" L’amour prend patience, l’amour rend service, il ne jalouse pas, il ne plastronne pas, il ne s’enfle pas d’orgueil, il ne fait rien de laid, il ne cherche pas son intérêt, il ne s’irrite pas, il n’entretient pas de rancune, il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il trouve sa joie dans la vérité. Il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il endure tout. L’amour ne disparaît jamais. " (1. Corinthiens, chapitre 13, l’amour)
Comment s’approcher de l’intimité d’un homme ? Comment cette intimité peut-elle devenir celle de chacun ? Comment une bribe de vie, aussi minuscule, aussi dérisoire soit-elle - aussi nue - peut-elle, au détour d’un souvenir d’enfance, traverser l’histoire et ses douleurs secrètes ?
Le corps seul de Raimund Hoghe parcourt la scène, il pose ces questions comme autant de balises lumineuses, cherchant derrière les visages le paysage qui les compose. Visages, en creux dans ces lettres d’amour et de séparation, répétant les mots et les refrains de l’absence. En partant des lettere amorose de Monteverdi, Raimund Hoghe fait se rencontrer murmures anonymes et chansons populaires de tous les pays.
Raimund Hoghe nous place au cœur de la scène comme une page blanche ; sur cette page il va écrire ses rituels, faire résonner ces chansons, convoquer des fantômes, et leur redonner une présence. Car au cœur de la nécessité d’être sur scène, il y a cette adresse, ce « toi » qui cherche à devenir un « nous ».
Nous sommes tous les destinataires de ces lettere amorose.
Sur des musiques de : Cathy Berberian, Elly Ameling, Jacques Brel, Dalida, Judy Garland, Chavela Vargas, Mina, Frank Sinatra, Odetta, Sophia Loren, Melina Mercouri
il faut profiter le maximum dans cette vie
il faut profiter le maximum dans cette vie
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