« Le temps n’est que la rivière où je m’en vais pêcher. »
En juillet 1845, dans un bois près de Concord (Massachusetts), Henry-David Thoreau, 27 ans, et qui n’a pas encore inventé la désobéissance civile, construit de ses mains une cabane, au bord d’un étang, Walden. Il y séjourne solitaire deux ans et deux mois. Redevenu hôte de la vie civilisée, il passe sept ans à écrire le livre nourri par cette expérience, Walden ou La vie dans les bois, qui deviendra un des bréviaires de ceux qui rêvent de réinventer l’homme au contact de la nature.
Re : Walden propose une lecture-traversée de ce chef-d'œuvre de la littérature du XIXe siècle. Des comédiens, un musicien, un vidéaste, un magicien de la technique et un metteur en scène (le raton laveur de l’affaire) ont été vivre dans ce livre, Walden, comme Thoreau est allé vivre au bord de l'étang de Walden. Expérience pour expérience, ils ont inventé cette cabane où séjournent les comédiens se remémorant le livre.
Jean-François Peyret fait dialoguer le théâtre, la science et la technologie. Re : Walden aborde une conjoncture particulière, celle de l’espèce humaine à l’heure de la société scientifique. Ceci par le prisme d’un texte fondateur de la critique de la technique considéré comme le premier manifeste écologique : Walden de Thoreau.
L’expérience de diminution technique qui y est décrite permet, en contre-pied, d’interroger l’augmentation technique de l’homme. Re : Walden est un projet à géographie variable : installation, performance, sur OpenSimulator, et ici en version théâtrale.
Dans une cabane scénique et numérique, le metteur en scène, accompagné de ses acteurs, ses chatterbots résidents permanents des mondes virtuels, conduit quelques excursions littéraires et charnelles vers cet autre territoire, une scène possible.
D’après Walden ou la Vie dans les bois de Henry David Thoreau.
« Le spectacle de Peyret explore un parc, un lac, un homme et un cerveau. Au bout du voyage, la connaissance, sans didactisme aucun, et la poésie joyeuse d'un théâtre humble mais total. » Philippe Chevilley, Les Échos, le 10 juillet 2013
etait ce volontaire ? on en sort abruti de tant de bruits inutiles tant au niveau sonore que visuel qui ns interdisent du debut à la fin d'entrer dans ce silence auquel ns invitait Thoreau pour apprendre à voir et entendre dans l'immensité cosmique . quel dommage pour ce que Thoreau pouvait apporter aux jeunes générations dans le réenchantement du monde ...
J'apprécie beaucoup le texte de Thoreau et j'attendais de l'adaptation de J.F Peyret bien mieux. Je me suis terriblement ennuyée durant ce spectacle où le travail vidéo n'ajoute rien (à part le passage des saisons sur le lac) et où les acteurs n'incarnent malheureusement pas grand chose. Le choix de préserver des extraits d etexte en anglais n'est pas forcément judicieux non plus... Grosse déception!
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etait ce volontaire ? on en sort abruti de tant de bruits inutiles tant au niveau sonore que visuel qui ns interdisent du debut à la fin d'entrer dans ce silence auquel ns invitait Thoreau pour apprendre à voir et entendre dans l'immensité cosmique . quel dommage pour ce que Thoreau pouvait apporter aux jeunes générations dans le réenchantement du monde ...
J'apprécie beaucoup le texte de Thoreau et j'attendais de l'adaptation de J.F Peyret bien mieux. Je me suis terriblement ennuyée durant ce spectacle où le travail vidéo n'ajoute rien (à part le passage des saisons sur le lac) et où les acteurs n'incarnent malheureusement pas grand chose. Le choix de préserver des extraits d etexte en anglais n'est pas forcément judicieux non plus... Grosse déception!
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