Voici la danse de Renato Cruz, chorégraphe carioca qui puise sa matière dans les danses populaires urbaines et contemporaines. Il pose un regard aiguisé sur un monde changeant, connecté et centré sur l’image. Dans Dança frágil, les corps sont vivants, vibrants, subversifs mais aussi oppressés et vulnérables.
Après avoir découvert la danse débridée d’Alice Ripoll, voici celle de Renato Cruz autre chorégraphe carioca qui puise sa matière dans les danses populaires urbaines et contemporaines. Il pose un regard aiguisé sur un monde changeant, connecté et centré sur l’image.
Sur une rythmique entêtante caractéristique de la fougue brésilienne, cinq interprètes nous entraînent dans leur Dança frágil. Une photographie en couleurs du Brésil, de sa puissance et de sa fragilité. D’abord la fête : sous le feu des projecteurs, la danse est virale et frénétique entre voguing, kuduro, passinho qui s’exposent brillamment comme dans un défilé de mode pop et populaire. Puis la tension monte et les poses d’abord joliment sensuelles deviennent des mouvements lascifs qui évoquent les codes de séduction imposés (par la société, l’image, les dominants). Et plus tard, les arrêts sur images se font plus brutaux, dénonçant les violences policières et les corps soumis.
Dans Dança frágil, les corps sont vivants, vibrants, subversifs mais aussi oppressés et vulnérables.
2/4, rue Alexandre Bachelet 93400 Saint-Ouen
Voiture : D111 depuis Porte de Saint-Ouen, direction Mairie de Saint-Ouen. Prendre à droite rue des Rosiers et à gauche, rue Alexandre Bachelet. Rue des Rosiers depuis Porte de Clignancourt, puis à droite, rue Alexandre Bachelet. D912 puis D410 depuis Porte de Clichy, puis à droite, rue Ernest Renan et prendre à gauche, rue Alexandre Bachelet.
Placement libre
20 €
Tarif -30 ans, +65 ans, chômeur (justif.)
15,5 €