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« Je suis convaincu que la Vérone de la Renaissance et le Londres élisabéthain avaient en commun le sexe et la violence. Ce qui les rapproche singulièrement de notre époque. » Rudolf Noureev
Dans cette production créée pour le Ballet de l’Opéra national de Paris en 1984, Rudolf Noureev fait le choix d’une dramaturgie puissante. Faste et violence, truculence et beauté se mêlent, restituant la passion du drame de Shakespeare. Suivant scrupuleusement la partition de Serguei Prokofiev, elle-même au plus près de la pièce de théâtre, le chorégraphe livre une version de Roméo et Juliette dans laquelle « le jeune garçon devient homme » face à une Juliette passionnée qui, à peine sortie de l'enfance, entre elle aussi tragiquement dans l'âge adulte.
Mais cet amour ne peut se dire au grand jour car leurs familles respectives, les Montaigu et les Capulet, se vouent une haine ancestrale... Inspirés de la Renaissance Italienne, les somptueux décors et costumes d'Ezio Frigerio et Mauro Pagano nous transportent dans une Vérone soigneusement reconstituée.
Ballet en trois actes d'après William Shakespeare
Musique : Serguei Prokofiev
Chorégraphie et mise en scène : Rudolf Noureev (Opéra national de Paris, 1984)
Direction musicale : Vello Pähn
Décors : Ezio Frigerio
Costumes : Ezio Frigerio et Mauro Pagano
Lumières : Vinicio Cheli
Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet
Orchestre de l’Opéra national de Paris
« L’écriture sophistiquée de Rudolf Noureev, qui terrorise toujours les interprètes par sa complexité et son illogisme, se joue ici sur le tranchant de l’épée entre danse et comédie. La construction dramatique des rôles principaux, qui basculent, d’un coup, de l’insouciance au tragique, se double d’une partition chorégraphique éreintante. (...) Pour sa prise de rôle (...) le premier danseur Hugo Marchand (Roméo) a relevé le défi et a eu la chance de s’appuyer sur Dorothée Gilbert (...). Impérieuse, elle fonce, abat un jeu chair de poule millimétré, assumant jusqu’à l’hystérie le parti pris de Noureev. Jusqu’à faire oublier la technique. Plus qu’un exploit.» Rosita Boisseau, Le Monde, 6 avril 2016
Roméo et Juliette, enfants de la Renaissance, se rencontrent à Vérone lors d’un bal masqué et s’aiment dès le premier regard. Mais cet amour ne peut se dire au grand jour, car leurs illustres familles, les Montaigu et les Capulet, citées par Dante dans son Purgatoire, se vouent une haine ancestrale. Leur amour interdit trouvera sa délivrance dans le caveau, ultime et scandaleuse chambre nuptiale des amants sacrifiés sur l’autel des filiations claniques. De cette tragédie, inspirée de nouvelles italiennes des XVe et XVIe siècles, Shakespeare tire en 1595 le thème de sa pièce, Romeo and Juliet. Il y introduit des scènes de comédie, créant les rôles de la nourrice et de Mercutio, et imagine le personnage sombre de Tybalt.
Peu traité avant le XXe siècle, le drame de Shakespeare connaît un déploiement extraordinaire sous la baguette de Berlioz, Gounod et Tchaikovski. Le cinéma propose également ses relectures, ainsi The Goldwin Follies (1938), dans lequel George Balanchine chorégraphie un dénouement heureux réunissant les Capulet en claquettes et les Montaigu sur pointes, mais aussi West Side Story (1961), mémorable comédie musicale de Jerome Robbins.
Lorsque Serguei Prokofiev s’empare du sujet en 1934, répondant à la commande du Ballet du Kirov de Léningrad, il élabore une partition au plus près du drame shakespearien. Écrite peu après le retour du compositeur dans son pays natal, elle conserve la violence harmonique des œuvres futuristes et expressionnistes, mais confirme son rapprochement avec la tonalité classique. D’innombrables chorégraphes classiques et contemporains s’empareront de cette musique : entre autres, Léonide Lavroski (1940), Frederick Ashton et Serge Lifar (1955), mais aussi John Cranko (1958), Birgit Cullberg (1961), John Neumeier (1974), Iouri Grigorovitch (création pour le Ballet de l’Opéra de Paris, 1978) et Angelin Preljocaj (1991).
Rudolf Noureev créé son Roméo et Juliette en 1977 pour le London Festival Ballet et le remanie en 1984 pour son entrée au répertoire de l’Opéra de Paris. Sa version, fidèle à la pièce shakespearienne, en restitue avec fougue la jeunesse et la passion. Faisant le choix d’une dramaturgie puissante, où se mêlent faste et violence, truculence et cruauté, le chorégraphe conçoit une vaste fresque aux allures cinématographiques qui rend toute son actualité à la tragédie des amants malheureux.
Ce vendredi 9 juillet, l'orchestre "sciait du bois", et le mot "nuance" n'était pas das leur vocabulaire. Quant à la chorégraphie, elle alternait entre carton pâte et danses folkloriques. Que vient faire un groupe d'ezvones dans ce ballet ?? On aurait dit de la GRS !!! D'ailleurs le public ne s'y est pas trompé : les applaudissemet était pauvres, le ombre de rappel même pas au minimum syndical. J'ai vu beaucoup de spectateurs ne pas se fatiguer à taper dans leurs mains.
J'ai trouvé la chorégraphie de Noureev stérile. Je toujours admire les danseurs de Ballet Opéra de Paris. Hier soir leur travail était efficace mais sans inspiration. J'était vraiment déçu avec la qualité de l'orchestre.
Ce n'est pas vrai. En effet, j'ai réservé 4 places par internet le mercredi 6 juillet pour le lundi 11 juillet. Mais n'ayez aucun regret. J'ai trouvé que le corps de ballet laissait à désirer, Karl Paquette (1er danseur de l'Opéra) danse très mal et il est très gauche. Quant à Agnès Lestetu (Juliette), elle n'est pas vraiment crédible dans son rôle. Bref, j'ai été très déçue.
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Ce vendredi 9 juillet, l'orchestre "sciait du bois", et le mot "nuance" n'était pas das leur vocabulaire. Quant à la chorégraphie, elle alternait entre carton pâte et danses folkloriques. Que vient faire un groupe d'ezvones dans ce ballet ?? On aurait dit de la GRS !!! D'ailleurs le public ne s'y est pas trompé : les applaudissemet était pauvres, le ombre de rappel même pas au minimum syndical. J'ai vu beaucoup de spectateurs ne pas se fatiguer à taper dans leurs mains.
J'ai trouvé la chorégraphie de Noureev stérile. Je toujours admire les danseurs de Ballet Opéra de Paris. Hier soir leur travail était efficace mais sans inspiration. J'était vraiment déçu avec la qualité de l'orchestre.
Ce n'est pas vrai. En effet, j'ai réservé 4 places par internet le mercredi 6 juillet pour le lundi 11 juillet. Mais n'ayez aucun regret. J'ai trouvé que le corps de ballet laissait à désirer, Karl Paquette (1er danseur de l'Opéra) danse très mal et il est très gauche. Quant à Agnès Lestetu (Juliette), elle n'est pas vraiment crédible dans son rôle. Bref, j'ai été très déçue.
Place de la Bastille 75012 Paris
Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
Accès en salle uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevrez par email.