Rosa liberté

• Le destin tragique d’une femme exceptionnelle

En cette période troublée qu’est la nôtre, Filip Forgeau entreprend de faire résonner la voix de Rosa Luxemburg sur un plateau de théâtre...

Sa vie durant, Rosa Luxemburg n’a eu de cesse de dénoncer les nationalismes et la dérive guerrière jusqu’à son cruel assassinat – le crâne défoncé à coups de crosse et son corps jeté dans un canal – le 15 janvier 1919.

Bertolt Brecht, jeune poète de 21 ans écrivit alors : « Rosa-la-Rouge a disparu. Elle avait dit aux pauvres la vérité. Et pour cela les riches l’ont assassinée »...

Le destin tragique d’une femme exceptionnelle dans une période troublée par la montée du fascisme et des nationalismes exacerbés.

• La presse

« Soizic Gourvil (...) concentrée, incarnée, qui porte les mots avec fougue et force, et une scansion très rythmée, presque hypnotique. » Jean-Luc Porquet, Le Canard enchaîné, 23 mars 2016

« Le texte est beau, parfois lyrique, rythmé par un refrain où la comédienne crie sa douleur. La mise en scène a du rythme, Soizic Gourvil sait varier les tons, les gestes, sait rendre sensible la force de ses combats et la profondeur de sa solitude. » Sylviane Bernard-Gresh, Télérama TT, 15 mars 2016

« Cette rencontre avec Rosa Luxemburg, dans la petite salle de l’Épée de bois, nous laisse bouche bée. Nous saluons la performance de Soizic Gourvil qui traverse le long fleuve poème de Filip Forgeau avec une grâce indicible. Nous saluons Rosa Luxemburg ! » Evelyne Trân, Le Monde, 11 mars 2016

« Seule en scène, Soizic Gourvil est une bouleversante Rosa Luxemburg, mise en scène par Filip Forgeau qui signe aussi ce vibrant texte poétique. Sur le plateau, seule, entourée uniquement par quelques gros ballons en baudruche, Soizic Gourvil est Rosa Luxemburg, Rosa liberté, Rosa la révolutionnaire. Simplement. Mais quel exercice périlleux et si bien réussi. Sans jamais quitter les rives du théâtre. Dans une lumière (Michaël Vigier) calculée elle aussi au plus juste, avec une économie de moyens, de gestes, qui rendent à la parole toute sa force, Rosa s’impose. » Gérald Rossi, L'Humanité, 2 mars 2016