Réunies par la disparition de leur mère, trois sœurs se retrouvent dans un hôtel de Rotterdam. Un huis-clos familial où les non-dits et les rancunes déjouent l'occasion d'une mise au point.
Réunies par la disparition de leur mère, trois sœurs se retrouvent dans un hôtel de Rotterdam.
Un huis-clos familial où les non-dits et les rancunes déjouent l'occasion d'une mise au point.
Dépendances et Rotterdam la nuit sont deux pièces aux résonances communes. Des huis-clos familiaux où l'on pénètre comme sur un ring. Car la famille ce sont aussi des règles qui volent en éclat, une pudeur que l'on viole, une chaleur qui peut se glacer, une proximité qui peut s'étirer jusqu'au point de rupture.
Les personnages de ces pièces sont en perpétuelle tentative avortée de dire leur amour, et en perpétuel échec et repli dans des zones de contrôle de soi par le rire, le masochisme, la boulimie, l'aquoibonisme ; ces territoires où la langue se fait moins évidente, et la prise de parole moins sûre.
Comme dans une arène où ce qu'il y a de plus anodin ou de plus dramatique entre frères ou entre sœurs coexiste ; ils se jaugent, se rapprochent, s'entrechoquent et s'entremêlent dans une joute répétée, jusqu'à l'épuisement.
« D'une écriture habile, tout en suspension, l'auteur et metteur en scène Charif Ghattas explore les dits et les non-dits d'une fratrie qui s'aime "vachement"... Inspirées, Elisabeth Bouchaud, Coralie Emilion-Languille et Pauline Ziadé jouent chacune de couleurs et de tonalités dissonantes, inextricables, guidées par une retenue aussi hargneuse que désarmante. » Le Journal du Dimanche - Alexis Campion
« Les personnages nous captivent, chacune à leur façon. Elles nous tiennent en haleine pendant une heure de représentation. Vous serez pris par le destin tragique de ces trois sœurs. » Toute La Culture - Juliette Sergent
« Elisabeth Bouchaud, Coralie Emilion-Languille, Pauline Ziadé composent, brillamment, trois personnages très différents et complexes en plein naufrage. » Foud'art - Frédéric Bonfils
« Ce remarquable spectacle utilise intelligemment le silence, à propos duquel Charif Ghattas - l’auteur et metteur en scène de la pièce dit qu’il « se dresse tel une houle sourde et indomptable, qui isole les êtres, les submerge dans leur solitude, les renvoie brutalement à leur intériorité la plus profonde ». Les trois personnages de la pièce, deux sœurs, Mire et Rita, et leur demi-sœur Diane, sont fort bien interprétés. » A2S - Art, Société, Science - Rafael Font Vaillant
« Redoutablement captivant, le récit est revêtu d’une densité émotionnelle formidablement incarnée par les trois comédiennes. Un spectacle fort et marquant, au texte percutant et à la mise en vie habile. À voir sans hésiter. » Spectatif – Frédéric Perez
« Charif Ghattas écrit les souffrances de l'insoutenable incommunicabilité de l'être. Elisabeth Bouchaud, Coralie Emilion-Languille et Pauline Ziadé jouent avec émotion cette danse à l'accord impossible, et nous entraînent dans les méandres de cette nuit infinie. » Arts Mouvants – Sophie Trommelen
« Dans cette mise en scène subtile, les chairs vacillent telles des flammes fragiles. La sobriété dans la direction d’acteurs permet de donner tout son poids à un texte où chaque dialogue arrache des lambeaux au cœur de l’autre. C'est un spectacle qui vous poursuit après que les voix se soient tues. » It Art Bag – David Fargier
2 bis, Passage La Ruelle 75018 Paris