C'est un fait divers survenu dans les années 2000, qui a guidé Solenn Denis dans les méandre de cette exploration du syndrome de Stockholm. Cette vertigineuse réflexion sur la banalité du mal et sur son ambiguïté trouble les frontières, déjoue tout manichéisme et toute morale.
Ce pourrait être une famille ordinaire : un homme, sa femme, leur fillette... ou encore un père, sa fille son amante... Mais quelques indices sèment le doute dans cette mise en scène de la normalité familiale. La répétition des scènes en boucle installe une profonde tension et une violence intérieure à la limite du supportable. Juste le temps de se rappeler qu'on est dans la fiction... et que certains faits divers réels n'ont rien à lui envier.
C'est un fait divers survenu dans les années 2000, qui a guidé Solenn Denis dans les méandre de cette exploration du syndrome de Stockholm – le fait pour une victime de développer une forme complexe d'empathie à l'égard de son bourreau ou geôlier... Cette vertigineuse réflexion sur la banalité du mal et sur son ambiguïté trouble les frontières, déjoue tout manichéisme et toute morale, exigeant des acteurs du collectif Denisyak une performance d'équilibriste pour donner à sentir l'insoutenable sans sombrer dans l'outrance.
SStockholm de Solenn Denis (ce texte a reçu la bourse d'encouragement du CNT 2011 et le prix Godot 2012).
77, rue de Charonne 75011 Paris