L-E-V Dance Company présente sa création OCD Love. Ce spectacle parle d’amour, de l’amour qui nous manque constamment ou des amoureux qui ne cessent de se manquer. Une désynchronisation, comme par exemple quand une personne se couche et l’autre se lève. Comme quelque chose de plein et entier mais avec plein de trous. C’est un travail sur les trous.
La Batsheva Dance Company est au centre de la vie chorégraphique en Israël : nombre d’artistes qui l’ont fréquentée sont aujourd’hui reconnus dans le monde entier, à l’instar de Sharon Eyal. Elle y dansa, en fut la directrice artistique associée et chorégraphe résidente. En 2013, elle lance L-E-V avec Gai Behar, figure de la scène nocturne de Tel Aviv. Véritable plateforme d’innovations, L-E-V est aux confluences de la danse, de la musique, de l’art et de la technologie.
L-E-V Dance Company présente sa création OCD Love. Ce spectacle parle d’amour, de l’amour qui nous manque constamment ou des amoureux qui ne cessent de se manquer. Une désynchronisation, comme par exemple quand une personne se couche et l’autre se lève. Comme quelque chose de plein et entier mais avec plein de trous. C’est un travail sur les trous.
« Je vois tout très sombre dans cette pièce, sombre et dans l’ombre. Toi et ton ombre qui danse. Le travail est très largement inspiré du texte OCD de Neil Hilborn. Ce texte est particulièrement fort pour moi, j’ai l’impression qu’il me reflète énormément. Je l’ai lu d’une traite. Pour moi c’était déjà de la chorégraphie, en tout cas un moule dans lequel couler son inspiration, se couler soi-même. C’est la première fois que l’essence de la pièce est déjà formée dans mon esprit, et de manière si figurative avant même d’avoir commencé à travailler. Je sais ce qu’elle dégage, ce qu’elle sent. Comme la fin du monde, sans pitié. Une odeur fleurie mais très sombre. Comme de tomber dans un trou sans pouvoir en ressortir. Beaucoup de bruit mais une quête impossible du silence. Il ne faut pas y chercher une volonté de faire quelque chose de triste mais plutôt quelque chose que je devais sortir de moi, comme une pierre sombre que j’ai dans la poitrine. » Sharon Eyal
2/4, rue Alexandre Bachelet 93400 Saint-Ouen
Voiture : D111 depuis Porte de Saint-Ouen, direction Mairie de Saint-Ouen. Prendre à droite rue des Rosiers et à gauche, rue Alexandre Bachelet. Rue des Rosiers depuis Porte de Clignancourt, puis à droite, rue Alexandre Bachelet. D912 puis D410 depuis Porte de Clichy, puis à droite, rue Ernest Renan et prendre à gauche, rue Alexandre Bachelet.