Un trio au sommet : la Staatskapelle de Dresde, Christian Thielemann et Richard Strauss.
Richard Strauss et la Staatskapelle Dresden ont été étroitement liés pendant plus de soixante ans. Neuf des quinze opéras du compositeur ont été créés à Dresde, dont Salomé, Elektra et Der Rosenkavalier, tandis que la Symphonie Alpestre a été dédiée à l’orchestre. C’est dire la communion qu’il existe entre les musiciens et le compositeur. Et c’est peu dire qu’il existe la même relation intense entre Christian Thielemann et Strauss, lui qui a dirigé et gravé la plupart de ses grandes œuvres avec une diabolique précision, la plupart d’ailleurs avec la formation de Dresde.
La tradition symphonique germanique ne cachait plus depuis Beethoven une tendance particulièrement forte à la diffusion d’idées extramusicales au sein de ses œuvres, elle n’avait cependant pas encore exploité le filon du poème symphonique. Si Liszt est précurseur en la matière, Strauss lui offrira ses lettres de noblesse.
En introduction à ce festin straussien, les ouvertures Jubel de Weber et Tannhäuser de Wagner.
Weber Jubel-Ouvertüre op. 59
Wagner Ouverture de Tannhäuser
Strauss Ainsi parlait Zarathoustra op. 30
Suite de Valses, extrait du Chevalier à la Rose
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