Spectacle en anglais surtitré en français.
Dans un pays totalitaire, la femme d’un dissident se bat pour obtenir les papiers qui leur permettront d’échapper aux persécutions. Mais leur sort incertain reste suspendu au bon vouloir d’un consul omnipotent et invisible...
Dans cet opéra mené comme un thriller, les puissances du rêve affrontent à armes égales celles de l’oppression – comme le dit à l’héroïne un agent de la police secrète : « Les gens comme vous peuvent résister à la force. Mais pas aux battements de leur propre cœur. »
Compositeur et librettiste, Gian-Carlo Menotti fut formé à la musique à Milan, avant d’émigrer aux États-Unis avec sa mère, à l’âge de 17 ans. À Philadelphie, il intègre le Curtis Institute, aux côtés de Leonard Bernstein, Samuel Barber… Deux mondes qui se rencontrent dans une œuvre à la croisée de Puccini et de Broadway, tout ensemble film noir et mélodrame, où le tout puissant Consul évoque aussi bien les juges bureaucrates de Kafka que le Magicien d’Oz...
Énorme succès à sa création, couronnée par le prix Pulitzer, cette œuvre trouve aujourd’hui un nouvel écho, comme le souligne la metteuse en scène Bérénice Collet : « Aujourd’hui, les peuples ne sont plus tant oppressés par des régimes politiques que par des multinationales. Et on se rend compte, qu’aussi libres que nous pensions l’être, nous sommes aliénés à un fonctionnement du monde qui nous contraint et qui nous conditionne. Et les frontières restent pour certains des barrières infranchissables. »
« Le Consul mêle savamment aux accents dramatiques issus de l'opéra de Puccini [...], l'esprit plus léger et grinçant de la comédie musicale américaine. » Le Monde
« Il faudra se précipiter pour les reprises du spectacle en octobre prochain au théâtre de l'Athénée [...] Une réussite de l'écriture dramatique. » Concert classic
« À souligner en particulier, le monumental rôle de Magda tenu par Valérie MacCarthy, magnifique et éclectique soprano franco-américaine remarquée aussi l'an passé dans Street Scene de Kurt Weill au Théâtre du Châtelet. » La Terrasse
« On entend le plaisir des musiciens de l'Orchestre Pasdeloup, sous la direction d'Iñaki Encina Oyon, à jouer ces pages soigneusement orchestrées [...] des polyphonies de fin d'acte spectaculaires. » Opéra Magazine
Square de l'Opéra-Louis Jouvet, 7 rue Boudreau 75009 Paris