C’est une chorégraphie hallucinante que nous propose Steven Michel dans sa création They might be giants. L’interprète et collaborateur de Jan Martens se meut ici sans jamais dévoiler son visage, usant de toutes les parties possibles du reste de son corps pour le masquer. En interaction permanente avec la bande-son électro hyper vivifiante d’Anna Meredith, chaque pulsation met tour à tour en mouvement son dos, ses jambes, ses fesses, ses mains, ses pieds…
Telle une sculpture organique et hypnotique, Steven Michel nous transporte à un endroit proche de la science-fiction, qui excite notre imagination et chamboule nos perceptions !
« C’est un voyage où tout repère est éclaté, comme un étrange voyage aux limites de la science-fiction, où l’espace et le corps entrent en communion absolue et parfaite avec la musique. » Rick Panegy, IO Gazette
Céation et interprétation : Steven Michel / chorégraphie : Sarah&Charles / musique : Anna Meredith / création lumière : Hans Meijer / regard extérieur : Jan Martens / costume : Hannah Christeson
Durée : 40 minutes
Sincère et drôle, Jan Martens nous livre un étonnant « solo pour lui-même ». Un autoportrait sous forme de collage où le performeur, tantôt allègre tantôt mélancolique, ne se laisse enfermer dans aucune catégorie. Seul devant son ordinateur il fait défiler sous nos yeux ses choix et ses doutes, nous dévoile sa vie et sa façon d’envisager la danse, en phase avec sa génération.
Formé au Conservatoire d’Anvers, Jan Martens a baigné dans un environnement chorégraphique réputé pour son impertinence - de Jan Fabre à Wim Vandekeybus. Créateur hyperactif, le jeune danseur et chorégraphe flamand est aujourd’hui considéré comme la figure montante de la nouvelle vague belge. Il signe ici un spectacle débordant d’humour, d’énergie et rempli d’humanité.
« Jan Martens et son équipe créent une oeuvre en empathie avec le monde. On en sort revigoré. Jan Martens s’impose comme un talent incisif. Un oiseau rare s’il en est. » Philippe Noisette, Les Echos
« avance (...) sans peur en réinventant, et le geste, et le texte, sur le fil de thèmes d’aujourd’hui – les réseaux sociaux, la sexualité… Fougueux et drôle » Rosita Boisseau, Le Monde, 27 juillet 2018
Conception, réalisation et interprétation : Jan Martens
Durée : 30 minutes
106, rue Brancion 75015 Paris