Thomas Lebrun propose une pièce inspirée par sa rencontre avec les Muxes, né·e·s hommes mais se vivent femmes. Elles se réapproprient des marqueurs de genre féminin comme les fleurs et les tenues bigarrées.
Thomas Lebrun propose une pièce pour cinq danseurs, inspirée par sa rencontre avec les Muxes, qui évoque la féminité chez l’homme sans la relier à la sexualité.
Sous les fleurs butine en particulier au sud du Mexique, chez les Muxes, ces personnes sans genre fixe assigné – nées hommes, elles vivent en femmes, vêtues de tenues chamarrées, au sein de leur communauté, qui les accepte comme telles. Portée par cinq interprètes masculins à la féminité intérieure plus ou moins perceptible, la pièce – que traversent des musiques très diverses, venant notamment du Mexique – fait subtilement éclore une danse non genrée, en mutation continue, par laquelle se manifeste l’irréductible singularité de chaque corps, ici ou là-bas.
Chercheur anthropologue : Raymundo Ruiz González
1, Place du Trocadéro 75016 Paris