Présentation
Naissance de la compagnie
Méthode de travail
Pour ce
spectacle elle a réuni des artistes de divers horizons :
Extraits de presse
Parcours de trop-plein
Trop-plein est la seconde création de la jeune metteur en scène/chorégraphe angevine Nathalie Béasse.
Installée demblée aux frontières de la danse, du théâtre, de la performance scénique et musicale, la pièce est une histoire dhistoires à la fois réalistes et absurdes, construites à partir de situations non fortuites : quatre personnages se croisent dans un espace imaginaire, tout dabord blanc et vierge, puis empli dobjets, et puis deau, de beaucoup deau.
Trop-plein, définition du petit Robert
1° (sens abstrait). Ce qui est en trop, ce qui excède la capacité, les possibilités.
Epancher le trop-plein de son coeur, de son âme : exprimer les sentiments que lon
ne peut garder en soi. Un trop-plein de vie : une surabondance de vie, dénergie qui
veut être employée.
2° Ce qui excède la capacité dun récipient, dun contenant; ce qui
déborde. Vider le trop-plein dun vase.
3° (Techn.) Dispositif servant à évacuer, réservoir destiné à recevoir un
liquide en excès (lorsquil atteint un niveau déterminé).
Après des études aux Beaux-Arts dAngers, puis au conservatoire dart dramatique, Nathalie Béasse découvre le performing art en participant à une création de deux chorégraphes de la H.B.K. de Braunschweig en Allemagne. Elle joue et tourne depuis 1995 avec le groupe Zur (plasticiens-performers).
En octobre 1997, elle décide de se lancer dans la mise en scène en créant son premier spectacle Tria Fata au Théâtre de lHôtel de Ville de Saint - Barthélémy dAnjou.
Après cette expérience positive, elle ressent la nécessité de prolonger et dapprofondir cette démarche artistique où théâtre, danse, musique et arts plastiques ne font quun.
Nathalie Béasse forme alors sa propre compagnie en janvier 1999 et crée un nouveau spectacle : trop-plein.
Un premier travail dobservation objective de nos corps dans lespace a amorcé nos recherches (voir la méthode de Meyerhold sur la biomécanique). Puis nous avons confronté ces mêmes corps à différents objets et à une vision personnelle et poétique du quotidien.
Essentiellement visuelle, cette nouvelle création sest écrite image par image, émotion par émotion. Il ne sagit pas dune forme libre comme limprovisation mais dune recherche. Le metteur en scène questionne lacteur en le baignant dans un univers très personnel, en lui apportant de la matière à jouer : objets (seau, table, assiettes, matelas) musique, histoires, souvenirs, dessins, eau... une réflexion est alors engagée sur les réponses de lacteur. Même si le metteur en scène a son histoire en tête, rien nest imposé, raconté à lacteur. Celui-ci travaille sur une trame et y apporte son individualité. Tout cela pour que lhistoire devienne des histoires, pour ouvrir le champ imaginaire, pour que le public puisse se reconnaître dans un des personnages, pour que ce récit intime devienne universel.
Inspirés de nombreux artistes (Hokusai, Pina Bausch, Kantor, Fellini, Sclavis, Bach, Fela...) et de diverses lectures comme les haîkus (poèmes japonais) ou les villes invisibles de Calvino, le caractère des personnages, les scènes puis lhistoire se dessinèrent au fur et à mesure du travail.
Nous nous sommes efforcés de niveler les différents éléments scéniques et daffirmer leur égalité; chacun deux est partenaire de lautre, lobjet devenant partenaire de lacteur, une sorte dadversaire à affronter, au même titre que lespace ou la musique.
Interprétée par quatre musiciens, la musique occupe une place égale à celle du jeu dacteur.
La force de ce genre théâtral réside aussi dans la juxtaposition dun langage réaliste et dun langage abstrait. Lesprit humain cherchant toujours à donner un sens à toute perception : plus un énoncé semble illogique ou absurde, plus il sollicite des formes complexes de compréhension.
Avec ironie, cette création exploite lincapacité du regard à rester neutre et met en lumière lampleur de limaginaire sensible du spectateur.
Au fil des représentations, le spectacle continue à évoluer dans ses recherches, nous devons garder la fraîcheur et la fragilité de la goutte deau.
Pour ce spectacle elle a réuni des artistes de divers horizons :
- Boochon : compositeur, chanteur, tromboniste.
- Martine Bricaud : accordéoniste autodidacte, elle est intervenante dans diverses écoles de musique, participe à des duo-guinguette. Elle a joué avec la compagnie Jérôme Deschamps, avec Louis Sclavis, et dans le spectacle Tria Fata .
- Raphaël Dalaine : comédien, il a joué sous la direction de Marion Bierry, Pierre Loup Rajot, Philippe Demarle, Gérard Vergez, Anne Roussel à Paris et en tournée.Depuis ,il aborde un autre aspect du théâtre, ni classique ni contemporain, avec le groupe Zur,tout en effectuant des stages au C.D.N. dAngers avec Françoise Bette.
- Natalie Gallard : Régisseur lumière pour de nombreuses compagnies (Groupe Zur, Manarf, Métis, Jo Bithume et déja pour Tria fata)
- Nico Gallard : Ex-batteur, percussionniste dans le groupe Lojo .
- Hélène Maillou : Danseuse, elle commence la danse à lâge de cinq ans dans des écoles privées. En 1994, elle obtient au C.N.R. dAngers , la médaille dor en danse contemporaine, puis elle suit des études au C.N.D.C. pendant deux ans. Depuis, elle a travaillé avec la compagnie dAnnette Leday et ses danseurs de Katakhali.
- Raggy : saxophoniste dans le groupe Zenzile.
- Eric Simonin : Après avoir suivi les cours dart dramatique au C.N.R. dAngers, il complète sa formation théâtrale à Paris III. Puis il a joué sous la direction de Philippe Lagrée, Pierre-Jean Bouyer, Sebastien Lursel, Valérie Goma, Gil Bourasseau, Lucien Marchal et François Rancillac.
Nous nous sommes efforcés de niveler les différents éléments scéniques et daffirmer leur égalité; chacun deux est partenaire de lautre, lobjet devenant partenaire de lacteur, une sorte dadversaire à affronter, au même titre que lespace ou la musique.
Interprétée par quatre musiciens, la musique occupe une place égale à celle du jeu dacteur.
La force de ce genre théâtral réside aussi dans la juxtaposition dun langage réaliste et dun langage abstrait. Lesprit humain cherchant toujours à donner un sens à toute perception : plus un énoncé semble illogique ou absurde, plus il sollicite des formes complexes de compréhension.
Avec ironie, cette création exploite lincapacité du regard à rester neutre et met en lumière lampleur de limaginaire sensible du spectateur.
Au fil des représentations, le spectacle continue à évoluer dans ses recherches, nous devons garder la fraîcheur et la fragilité de la goutte deau.
«Ce qui prédomine dans cette création cest linventivité, la richesse des corps, la fusion de tous les arts tels que la musique, le théâtre, la danse, lexpression corporelle, les arts plastiques»
«Un spectacle poétique et novateur porteur dune richesse et dune beauté rares» Nantes Poche du 24 au 30/05/00
«Trop-plein donne dans labsurde utile avec talent et conviction » Ouest-France 22/10/99
«Très vite, en quelques situations, Nathalie Béasse plante son univers. Son monde est celui de labsurde et de la poésie » Ouest-France 19/05/00
«Cette histoire deau jette un regard drôle et poétique sur le quotidien»
«Une pièce vive et esthétique» Le Courrier de lOuest 24/10/99
19 et 20 oct 1999 CRÉATION de Trop-Plein au Chabada (Angers-49)
9 et 10 mai 2000 Festival de danse Le Club des Cinq
programmation CNDC LEsquisse (Angers-49)
au Théâtre de lHôtel de Ville (Saint Barthélémy dAnjou-49)
17 mai 2000 Festival de danse Le Club des Cinq
programmation Le Lieu Unique (CRDC) à lOnyx (Nantes/St Herblain-44)
17 juin 2000 Festival International de Théâtre au Théâtre des Amandiers (Nanterre-92)
18 octobre 2000 Présentation saison 2000/2001 du Nouveau Théâtre dAngers
au Théâtre Chanzy (Angers-49)
30 nov, 1 et 2 déc 2000 Festival dAilleurs - Montpellier - salle Trioletto (Montpellier-34)
5 et 9 mai 2001 Festival de Danse et de Théâtre au Théâtre Universitaire (Nantes-44)
Du 15 au 19 mai 2001 Lavoir Moderne Parisien (Paris 18ème)
5 juillet 2001 Festival Les Tombées de la Nuit (Rennes-35)
28 septembre 2001 Espace Herbauges (Les Herbiers-85)
Nov 2001 Théâtre du Vieux Saint Etienne (Rennes-35)
35, rue Léon 75018 Paris