Séduisante et mystérieuse, Blanche retrouve sa soeur, Stella, qui connaît une vie misérable dans un quartier pauvre de la Nouvelle-Orléans. Entre les deux femmes, il y a Stanley, le mari de Stella, frustré et violent. Stanley va tout faire pour percer les secrets de Blanche et la pousser vers la folie… Un Tramway nommé désir est le récit d’un naufrage, celui d’une femme aux prises avec une réalité qu’elle ne peut, ni ne veut accepter.
Bien sûr, il y a le film de Kazan, le souvenir de Brando et de Vivian Leigh. Mais il y a avant tout une très grande pièce, créée en 1947, et dont Karine Monneau nous donne aujourd’hui une mise en scène originale et passionnante.
« Dans une oeuvre d’art, il faut concentrer, il faut exagérer, afin de saisir ce qu’il y a de sensationnel dans la réalité, parce que l’art a moins de temps pour le saisir (…) Parfois, on atteint plus facilement la réalité en oubliant le réalisme, parce que l’on représente les choses en exagérant un peu, on capte plus de ce qui est essentiel dans la vie, plus de vérité (…), ce que certains ressentent comme une déformation… » Tennessee Williams
Par la Compagnie Compteur : zéro (Tarbes). Texte traduit de l'américain par Jean-Marie Besset.
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