Un fil à la patte

• Explorer les rouages du comique et de la cruauté

Comment se débarrasser d'une maîtresse lorsqu'on prévoit de se marier le jour même avec une riche héritière ? Voici ce à quoi Bois d'Enghien, amant de Lucette Gautier, chanteuse de café-concert, artiste réclamée par la baronne Duverger pour la signature du contrat de mariage de sa fille avec... Bois d'Enghien lui-même.

La pièce met en jeu autour de Bois d'Enghien une dizaine d'individus qui gravitent dans la dépendance aux autres : Bouzin, clerc de notaire et compositeur raté en mal de reconnaissance, Irrigua, furieux général sud-américain en exil, prêt à tuer pour posséder à son tour la chanteuse. Fontanet, le bon camarade gaffeur, d'autant plus affectueux qu'il sent terriblement mauvais, Viviane, l'héritière capricieuse qui n'aimera qu'un homme convoité par les autres...

• Note d'intention

 " Nous avons donc choisi de mener ce ballet de " têtes " dans notre société contemporaine qui ressemble fort à celle de la fin du dix-neuvième, une société où les valeurs humaines et fraternelles sont remplacées par la loi des finances, où l'individualisme vire à l'hystérie égoiste. On y trouve de tout : l'adolescente en révolte contre sa mère femme d'affaires, le cocaïnomane de la jet set, la star du rock en bottes de cuir, la boulimique dépressive, la soubrette salace et la domestique nazie...

Les grandes règles de ce monde déréglé sont le sexe, le fric, la violence et pour finir... une cuvette des WC, intimité vaseuse où tout se dissout dans le ridicule et le néant. Le piano accompagne les entrées et les sorties, les courses poursuite et les pas de deux des personnages, sans oublier les grands " tubes " qui scandent les trois actes. Mené par une troupe de dix acteurs, le spectacle virevolte et s'enfièvre avec une énergie stupéfiante, un enthousiasme et une bonne humeur communicative. " 

Isabelle Starkier

• La presse en parle

 " Un Fil à la patte, qui porte si bien son nom est certes un chef d'oeuvre. Encore faut-il avoir les talents requis pour le jouer. La jeune troupe d'Isabelle Starkier est impeccable, le plaisir est assuré. " Le Figaro Magazine