L’action se passe à Rome. Titus, empereur de Rome, aime une reine, Bérénice. Antiochus, le meilleur ami de Titus, l’aime aussi ; silencieusement. Titus, parce qu’il est empereur romain ne peut épouser une reine. Les lois de Rome l’interdisent. Il décide donc d’éloigner Bérénice et se confie à Antiochus.
En septembre, Didier Ruiz et sa compagnie des Hommes ont dévoilé L’Amour en toutes Lettres, questions sur la sexualité à l’Abbé Viollet 1924-1942 et sa série de portraits d’hommes et de femmes questionnés par l’amour et la raison. Une Bérénice est le portrait d’une femme, seule, semblable à ceux-là, avec les mêmes doutes et les mêmes attentes, elle est celle de tous les désamours, de tous les malamours.
Bérénice est une femme sous influence, abandonnée mais forte. Reine déchue, telle une effigie de femme trompée, cette reine est aussi une femme renaissante et combattante, toujours digne, jamais compromise, éternelle et universelle.
Une comédienne, trois personnages. Elle est celle qui nous raconte son histoire en la faisant revivre sous nos yeux pour la millième fois : parler de l’amour, de la passion, de celle qui aime et n’est pas aimée, de celui qui n’aime pas et de celui qui aime sans retour ; un trio dont aucune relation n’est à double sens…
Bérénice est seule, la comédienne aussi. Seule avec le recul, mais aussi avec le trouble de la répétition et de la confusion des sentiments.
Il y a eu L’Amour en toutes Lettres, questions sur la sexualité à l’Abbé Viollet, 1924-1943 et sa série de portraits d’hommes et de femmes questionnés par l’amour et la raison. Il y aura le portrait d’une femme, seule, semblable à ceux-là, avec les mêmes doutes et les mêmes attentes, elle sera celle de tous les désamours, de tous les malamours.
Une suite ou plutôt une déclinaison.
Serpentine Teyssier jouera les rôles de Bérénice mais aussi ceux de Titus et d’Antiochus. Elle sera celle qui nous raconte son histoire en la faisant revivre sous nos yeux pour la millième fois.
Parler de l’amour, de la passion, de celle qui aime et n’est pas aimée, de celui qui n’aime pas et de celui qui aime sans retour ; un trio dont aucune relation n’est à double sens… Un portrait de femme, concrète et forte, une femme sous influence. Abandonnée et désaimée, elle quittera la scène de l’amour pour nous rejouer son histoire ; repasser dans les traces, raconter une fois encore la même scène …seule, avec le recul mais aussi le trouble de la répétition, la confusion des sentiments.
Reine déchue, elle nous apparaît comme une effigie de la femme trompée mais aussi de la femme renaissante et combattante, toujours digne, jamais compromise, éternelle et universelle.
Des choix dramaturgiques radicaux :
Parce que la langue de Racine ne fait pas de différence entre les personnages, parce que Bérénice est au centre de ce qui se joue, une seule comédienne pour faire entendre les voix de trois protagonistes. Aller à l’essentiel. Faire un gros plan. L’adaptation du texte enlèvera les personnages des suivants pour laisser la place au trio central.
Parce que cette femme, forte et traversée par cet amour, revient nous raconter comment les choses se sont dites et passées pour la millième fois, son corps se souvient, elle chemine sur les traces de son histoire. Nous travaillerons avec Tomeo Verges, chorégraphe, sur le corps qui garde en mémoire le souvenir du dernier échange avec l’aimé. Son corps aussi se souvient, elle n’est pas que dans la parole. Ce sera la première collaboration avec une chorégraphe en la personne de Tomeo Verges.
Le travail sur l’espace sera prévu pour le plateau classique mais aussi pour des espaces plus réduits pour pouvoir jouer dans des dispositifs hors-les-murs avec un accompagnement technique allégé privilégiant la proximité des spectateurs.
2/4, rue Alexandre Bachelet 93400 Saint-Ouen
Voiture : D111 depuis Porte de Saint-Ouen, direction Mairie de Saint-Ouen. Prendre à droite rue des Rosiers et à gauche, rue Alexandre Bachelet. Rue des Rosiers depuis Porte de Clignancourt, puis à droite, rue Alexandre Bachelet. D912 puis D410 depuis Porte de Clichy, puis à droite, rue Ernest Renan et prendre à gauche, rue Alexandre Bachelet.