Une actrice

Judith Magre, Philippe Minyana, Pierre Notte : une actrice se raconte.
Philippe Minyana s’appuie sur ses rencontres avec Judith Magre et ses récits, ses rendez-vous avec Aragon, Sartre et Beauvoir, Céline et Giacometti. Il s’appuie sur son amitié avec Pierre Notte, et leur passé commun à tous les trois prend vie dans un échange incisif et tranché, mordant et drôle, que ponctuent trois chansons interprétées sur scène par Marie Notte.
  • Et quelle actrice !

Un écrivain rencontre une actrice. Il veut écrire un livre sur elle. Elle s’y oppose. Il veut la faire parler, les gens qu’elle a connus, son travail, sa carrière. Mais elle refuse, elle veut vivre au présent, ici et maintenant.

Philippe Minyana s’appuie sur ses rencontres avec Judith Magre et ses récits, ses rendez-vous avec Aragon, Sartre et Beauvoir, Céline et Giacometti. Il s’appuie sur son amitié avec Pierre Notte, et leur passé commun à tous les trois prend vie dans un échange incisif et tranché, mordant et drôle, que ponctuent trois chansons interprétées sur scène par Marie Notte.

  • La presse

« Ancrés dans les détails vrais de nos réalités, de nos banalités, auteur et interprète toujours s’en échappent et nous les font dépasser avec l’arrogance insolente, le panache un rien mélancolique de ceux qui savent qu’ailleurs est leur royaume. » Fabienne Pascaud, Télérama

« Philippe Minyana signe une pièce qui s'ouvre par un monologue et se poursuit en entretien : Judith Magre est l'actrice par excellence face à Pierre Notte qui l'interroge - et met en scène - et Marie Notte, sa sœur, qui chante. » Figaroscope

« Sorte de « bord de plateau » avec une interprète à la voix magique, croqueuse de vie, d’amour et de bon vin depuis toujours, et qui s’est un peu racontée, sans en avoir l’air, en jouant un rôle qui est aussi le sien. Comme dans une spirale sans fin. Impossible de ne pas tomber sous ce charme fragile. » Gérald Rossi, L'Humanité

« Lorsque Judith Magre joue, les mots s'enfuient de sa bouche, on les croirait poussés du dedans vers le dehors. Cette vitalité de l'actrice, on comprend d'où elle vient dans le second temps du spectacle. » Joëlle Gayot, Télérama sortir

« Retrouver Judith Magre est toujours un moment rare. (…) Il y a des actrices qui ont une gueule et d’autres qui ont une voix. Il en est même qui ont les deux, comme Judith Magre, ce qui lui permet de ne jamais passer inaperçue.  » Jack Dion, Marianne

« C’est évident Judith Magre aime jouer, se trouver au bord d’une scène. Parce que le projecteur joue le rôle du soleil, elle y mène sa barque comme une étoile mystérieuse. Et nous l’aimons pour ça, d’être naturellement si onglée, d’arpenter les rives du rêve, riche de l’illusion qu’elle partage avec le public, riche et humble à la fois ! » Evelyne Trän, blog Théâtre au vent

  • Un écrivain rencontre une actrice

Judith Magre est d’abord Anne-Laure, femme et veuve d’André, dit dédé, dont elle est tombée amoureuse le « jour du dos », quand elle a vu son dos. Elle a eu tort. Puis Judith Magre est Judith, une actrice, qu’un écrivain peu inspiré rencontre dans le projet de faire un livre. Elle s’y oppose, mais elle se raconte, portrait en morceaux. Philippe Minyana compose un « bord plateau » pour une actrice, unique au monde et un auteur.

Un écrivain rencontre une actrice. Il veut écrire un livre, faire son portrait, il l’interroge. Elle s’y oppose, elle n’a rien à dire, ne veut rien raconter, impossible pour elle de défi nir ce qu’est ce métier-là. Jouer, interpréter, incarner. Une actrice, c’est leur dialogue, leur rencontre, leur opposition. Il veut la faire parler, les gens qu’elle a connus, son travail, son parcours, sa carrière. Elle veut vivre au présent, dans l’immédiat, ici et maintenant. elle refuse. Philippe Minyana écrit pour Judith Magre un échange incisif, vif, rapide et tranché, mordant et drôle. Il s’appuie sur ses propres rencontres avec Judith Magre et les récits de la dame, ses rencontres avec Aragon, Sartre et Beauvoir, Céline ou Giacometti. Il s’appuie sur son amitié, leur passé commun avec la complicité de Thierry Harcourt prend vie et forme sur le plateau. Une actrice dresse le portrait d’une artiste immense, comédienne dont la vie intense a été dévolue aux textes, aux mots, de Claudel, Giraudoux, Eschyle ou Tchekhov, dans un savoureux dialogue. Leur complicité d’interprètes (Judith Magre a interprété plusieurs fois les textes de Minyana sous sa direction) se fait tangible sur la scène devant les spectateurs pris à partie.

Judith Magre joue d’abord André, monologue de Philippe Minyana. Puis l’échange commence, ils s’affrontent. Trois chaises noires, un guéridon, une coupe ou deux de champagne, une cigarette, et la parole libre, poétique, de Philippe Minyana qui oppose l’écrivain journaliste à l’immense star. La mise en scène se concentre sur le rythme de l’échange, sa vivacité, sa nervosité. elle se réfère au « bord plateau », rencontre des interprètes avec leur public : on échange, on cherche à comprendre comment ça marche, un acteur. Comment ça vit, comment ça pense et comment ça rêve. On boit, on parle, on s’affronte, jusqu’à ce que les souvenirs et les amitiés renaissent, revivent, pour construire au bout du compte une belle rencontre entre chacun, entre les acteurs, l’écrivain, les interprètes et leur public.

  • Extraits

Thierry Harcourt : Qu’est-ce que c’est Judith être un acteur être une actrice ?
Judith Magre : est-ce que quelqu’un sait ce que c’est ? Je ne sais pas ce que c’est. C’est apprendre un texte savoir ce qu’on dit par coeur et savoir ce qu’on fait et pourquoi on le fait et comment on le fait. et puis c’est tout oublier au moment où on le fait. C’est être là et puis c’est tout. C’est n’être plus personne tout en étant là. personne n’a jamais su répondre à cette question et il fallait que vous me tombiez dessus.
(...)

Thierry Harcourt : Que diriez-vous à un jeune acteur ?
Judith Magre  : Rien. Je n’ai pas de conseil à donner. Ah si, qu’il fasse de la menuiserie ou de la plomberie en voilà des vrais métiers. Mais cela dit vous savez être sur scène c’est aussi s’engager à fond on répète la journée on joue le soir on s’épuise mais bon on l’a voulu c’est casse-gueule mais c’est excitant non ?

Sélection d’avis du public

UNE ACTRICE Par NICOLE S. - 2 décembre 2018 à 18h28

J'ai encore ressenti le charme de la voix de Judith Magre, revu ce sourire ravageur..et apprécié le texte qui lui colle au "mauvais caractère" qu'elle revendique !!! je reviendrais bien !

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UNE ACTRICE Par NICOLE S. (5 avis) - 2 décembre 2018 à 18h28

J'ai encore ressenti le charme de la voix de Judith Magre, revu ce sourire ravageur..et apprécié le texte qui lui colle au "mauvais caractère" qu'elle revendique !!! je reviendrais bien !

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Spectacle terminé depuis le lundi 17 décembre 2018

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