C’est la dernière soirée de carnaval. Pour l’occasion, Maître Zamaria, tisserand vénitien de renom, a décidé de réunir tout le gratin de la ville…
Cette comédie de Goldoni, créée à Venise en 1762, pour les fêtes du carnaval, est un chef-d’œuvre peu connu, aux tonalités joyeuses. L’auteur invente, avec quelques décennies d’avance, l’art de la mise en scène.
Le thème de cette comédie est la question du mariage à l’intérieur de la bourgeoisie commerçante… Une société et des individus se cherchent, à travers la passion de leur métier ; ils sentent bien qu’il faut en accepter les évolutions… et que cela ne va pas sans soucis… Ils en viendront à bout par le travail, la réflexion et l’enthousiasme, mais aussi grâce à un grand sens de la fête !
Hervé Van der Meulen, metteur en scène, comédien et co-directeurdu Studio d’Asnières, dirige avec maestria une troupe de quinze jeunes comédiens qui jouent, chantent et dansent une dernière soirée de carnaval très tonique.
Traduction de Huguette Hatem
Distribution en cours
« Une magnifique comédie de Carlo Goldoni, créée à Venise en 1762, pour les fêtes du carnaval.
Un authentique chef-d’oeuvre, peu connu, aux tonalités à la fois festives et douces amères.
Une pièce chorale écrite pour une troupe d’acteurs avec des partitions individuelles très fortes (un régal pour les comédiens !), mais aussi un grand art du contrepoint, si caractéristique du plus grand dramaturge italien (une partie de cartes, un souper, un bal…, réunissant chaque fois l’ensemble des personnages). L’auteur, dont on sait qu’il n’hésitait pas à remanier ses oeuvres pendant les répétitions, y développe une science de l’écriture scénique d’une extrême précision, inventant, avec quelques décennies d’avance, l’art de la mise en scène.
Une histoire, à première vue réaliste, de corporation d’ouvriers et d’artisans en tissus, dont la vie est bouleversée à l’aube de l’ère industrielle et des échanges internationaux, mais dont Goldoni use comme d’une métaphore de sa propre condition d’artiste, et dont nous userons également pour évoquer les joies et les difficultés de notre métier de saltimbanques.
Des histoires d’amour, de couples établis ou en devenir, souvent mouvementées, comme toujours passionnées et teintées d’érotisme - impression renforcée dans l’imaginaire collectif par l’évocation de la ville de Venise.
Une société et des individus qui se cherchent, à travers la passion de leur métier, qui sentent bien qu’il faut en accepter toutes les évolutions, que cela ne va pas sans source d’angoisses, mais dont on peut venir à bout par le travail, l’enthousiasme et la remise en question - et aussi grâce à un fort appétit de vivre et un grand sens de la fête, du bien vivre et de la convivialité. »
Hervé Van der Meulen
1, place de Bernard Palissy 92100 Boulogne Billancourt