A partir de 16 ans. Spectacle bilingue français / langue des signes française.
Une fable moderne inspirée du Grand-Guignol, où se mêlent la langue des signes et le français, le rêve et la réalité, l’humour et l’horreur. C’est l’histoire de triplés encombrés d’un frère adopté, d’une boucherie familiale avec un père qui perd parfois la mémoire, d’une mère persuadée d’être poursuivie par une malédiction…
Un théâtre burlesque et cruel, une partition visuelle et textuelle, parfois surréaliste, conviant le cabaret, la chanson signée, le théâtre visuel. L’occasion de retrouver Emmanuelle Laborit sur scène, accompagnée de cinq comédiens qui vous feront passer du rire à l’effroi !
« Après nos aventures artistiques communes avec Pour un oui pour un non de Nathalie Sarraute (2001) et L’Inouï Music Hall (2007), nous avions envie de nous associer une nouvelle fois pour une création en invitant Pierre-Yves Chapalain à l’écriture de la pièce, auteur dont Philippe Carbonneaux avait mis en scène deux textes Le Rachat (2006) et Ma Maison (2007). » Emmanuelle Laborit
« Mon intention avec Emmanuelle et Pierre-Yves Chapalain est de faire une vraie création et non de reprendre une des pièces du répertoire du Grand-Guignol. Les codes de la société ont changé : les effets qui faisaient peur et qui impressionnaient à l’époque ne marcheraient plus aujourd’hui ; ces pièces dont les thèmes s’inspiraient aussi de l’actualité (cet endroit-là nous intéresse) s’apparentaient souvent aux pièces de boulevard de la même époque (ce qui nous intéresse beaucoup moins). Mais nous voulons garder l’essence même de ce théâtre, faire peur, faire rire sur une fable moderne.
En m’associant à ces deux artistes pour l’écriture d’un spectacle sur le Grand-Guignol, je retrouve et fais se rencontrer deux complicités, deux univers que je sens si proches dans l’esprit « burlesque et cruel » et si différents dans la forme, ce qui les rend à mon avis complémentaires et accessibles à tous les publics. À travers cette rencontre, j’ai envie de provoquer l’imaginaire visuel des comédiens sourds, emprunt d’humour au vitriol avec l’écriture fantastique et burlesque de Pierre-Yves Chapalain.
Ensemble, nous raconterons l’histoire d’un drame familial en période de crise, d’une famille un peu étrange et exceptionnelle à première vue, sur laquelle se catalyseront toutes les peurs et l’effroi des faits divers de notre monde.
Les thèmes abordés par le Grand-Guignol, le crime, la peur et la sexualité, trouvent encore une résonance aujourd’hui. Nous respecterons donc la règle d’or des 3 S propre au Théâtre du Grand-Guignol : « Sang, Sueur, Sperme ». À partir de ces situations réelles et concrètes, l’histoire de cette famille basculera peu à peu dans une dimension irrationnelle d’où émergera une écriture forte et très visuelle. » Philippe Carbonneaux
« Nécessité de percer le cadre, sortir d'une coquille où l'on voudrait nous circonscrire, écrire une histoire en lien avec le Grand-Guignol, écrire une histoire irrévérencieuse qui traite de cruauté, de perversion, de perversion polymorphe, notamment pour rire, laisser libre cours à nos pensées, quelque chose qui décoiffe, un rire jusqu'au tremblement... C'est toujours un délice de s'aventurer dans un espace de liberté avec des personnes qui ne demandent pas mieux... Comment dire... C'est tout simplement une aventure nécessaire... Salutaire pour l'esprit, parce que cela contribue à élargir l'angle de vue et à casser des préjugés... » Pierre-Yves Chapalain
Un bon spectacle, pour les sourds et les entendants ! Bien écrit, remarquablement interprété, dans un style peu connu et finalement très drôle. Il y a du sang, de la sensualité, de la trivialité, de la poésie. A découvrir ! Et Emmanuelle Laborit est sublime.
Un bon spectacle, pour les sourds et les entendants ! Bien écrit, remarquablement interprété, dans un style peu connu et finalement très drôle. Il y a du sang, de la sensualité, de la trivialité, de la poésie. A découvrir ! Et Emmanuelle Laborit est sublime.
7, cité Chaptal 75009 Paris