Le duo s’est naturellement porté sur les compositions aériennes des grands noms du minimalisme. D’Erik Satie à Aphex Twin, de l’Amérique (Philip Glass) à l’Ukraine (Valentin Silvestrov), des paysages sonores de John Cage au groove lancinant de John Adams, Statea – l’équilibre en vieil italien – offre un merveilleux voyage en cinémascope, pour oreilles grandes ouvertes.
Pour être inhabituelle, la collaboration entre la pianiste française Vanessa Wagner et le musicien Fernando Corona – plus connu, sous l’alias Murcof, comme le parrain de la riche scène électro mexicaine – n’en est pas moins évidente.
Parce que les artistes d’aujourd’hui n’ont plus ni oeillères ni frontières : la première n’a jamais fait mystère de son amour des musiques d’aujourd’hui en général et de la musique électronique en particulier ; le second, quant à lui, a commencé par échantillonner les oeuvres d’Arvo Pärt et de Morton Feldman pour en faire la matière de ses albums. C’est pourquoi, en guise de terrain d’entente, le duo s’est naturellement porté sur les compositions aériennes des grands noms du minimalisme. D’Erik Satie à Aphex Twin, de l’Amérique (Philip Glass) à l’Ukraine (Valentin Silvestrov), des paysages sonores de John Cage au groove lancinant de John Adams, Statea – l’équilibre en vieil italien – offre un merveilleux voyage en cinémascope, pour oreilles grandes ouvertes.
« Grande interprète de Schubert, férue de musiques électroniques depuis toujours, Vanessa Wagner tient la scène sans artifices, offrant à Murcof un matériau de luxe qu’il se plaît à polir, gratter ou envelopper selon leurs accords secrets et avec la délicatesse qui le caractérise. On en ressort chaviré. » TTTT Télérama
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