Un garçon semble possédé par une autre personnalité : devenu serpent, sa mère ne le reconnaît plus. La pièce s’ouvre sur une séance d’exorcisation, incantations pour faire sortir le poison de son corps.
Vitriol : le poison disséminé dans le corps du garçon ? V.i.t.r.i.o.l., également acronyme franc-maçon, formule des alchimistes.
Un univers angoissant soutenu par une langue ciselée qui n’est pas sans rappeler Dennis Kelly.
Né à Montréal en 1964, Yannis Mavritsakis vit à Athènes. Comédien diplômé de l’École dramatique du Théâtre national grec (1986), il collabore avec le Théâtre national et des metteurs en scène grecs de renom avant de se consacrer à l’écriture théâtrale, à partir de 2004. Après Le Point aveugle, Wolfgang, Famina-Boulot de merde, Vitriol, sa dernière pièce, sera mise en scène par Olivier Py au Théâtre national grec en 2013.
Traduction Dimitra Kondylaki (Maison Antoine Vitez).
2, place du Châtelet 75004 Paris