Volpone, célibataire riche sans héritier naturel, feint cyniquement d’être à l’article de la mort, ce qui a pour but d’attirer les prétendants à la succession. Le serviteur Mosca fait saliver l’avocat Voltore, le vieux gentilhomme Corbaccio, le jeune marchand Corvino devant la perspective de l’héritage. Corvino va jusqu'à offrir sa femme, Corbaccio déshérite son fils. Mais l’escroquerie ne demeurera pas impunie.
Retrouvez Roland Bertin dans l’un des plus grands rôles du répertoire revisité par Nicolas Briançon avec une équipe prestigieuse de comédiens et danseurs autour de lui !
Volpone est une pièce d’une férocité irrésistible sur l’argent, le sexe et la cupidité. Elle date de 1606, et semble avoir été écrite hier. Volpone est moderne parce qu’il semble évoluer dans un monde sans conscience, sans règles, sans empathie. Un monde où il importe de posséder, de jouir, et de jeter. En ce sens la pièce nous parle de nous aujourd’hui bien sûr, mais surtout elle nous rappelle à quel point ces tentations ont traversé les époques.
Il y a dans Volpone quelque chose qui se situe entre le roman noir et la comédie Italienne (on pense aux Monstres de Dino Risi). Mais il y a aussi dans Volpone une réflexion sur l’illusion théâtrale, sur le jeu, sur le mensonge et sur les faux-semblants, qui colore cette noirceur d’une drôlerie bouffonne, d’un humour ravageur. Une galerie de portraits dont personne ne sort indemne. Les deux seuls êtres « purs » seront emportés, broyés, écrasés par la justice. Les « affreux » seront ridiculisés, bernés et trahis.
Mais Ben Jonson, sait nous montrer, sans jamais nous donner de leçons, et nous asséner de « vérités inutiles », à quel point la cupidité est stupide. Il le fait avec jubilation, avec une gourmandise et une ivresse qui emportent tout. C’est une pièce joyeuse et profonde. Un humour noir et salvateur.
Nicolas Briançon
« Roland Bertin est irrésistible (...) Nicolas Briançon qui revisite cette farce noire et corrosive sur la cupidité a donné les pleins pouvoirs au comédien qui montre là l'étendue de son savoir-faire. Du grand art ! » Nathalie Simon, Le Figaro, 14 septembre
« On a a-do-ré ! Et donc on conseille à tout individu normalement constitué d’aller voir ce chef d’oeuvre drôle, corrosif, brillant, avec Roland Bertin et Nicolas Briançon au delà de l’inspiration ! » Elle, 13 septembre 2012
« On s'est bien amusé (...) Nicolas Briançon propose une relecture joyeuse et noire de Volpone de Ben Jonson. (...) L'histoire de ce riche bourgeois cousu d'or (...) devient fable explosive de notre temps sur la cupidité, les liaisons sulfureuses entre sexe et argent (...). Tous les personnages sont campés avec intelligence et malice. Nicolas Briançon est un troublant Mosca, calculateur et glacé ; et Roland Bertin un immense Volpone - cocasse, odieux et bouleversant à la fin (...). » Philippe chevilley, Les échos, 24 septembre 2012
Je n'ai pas bien vu les années 30, ou du moins pas plus que les autres époques. Il s'agit tout simplement d'une mise en scène dans l'intemporel, on peut trouver une référence à chaque époque. Quand à l'univers mafieux, je ne l'ai pas plus trouvé que l'univers des banquiers, des notaires, de la justice, et même l'univers de roméo et juliette... Je trouve au contraire que la musique du parrain ( 1930 ? ha bon je ne savais pas), apporte l'univers machiste ; quand aux ballets, ils nous invite justement à trouver de la grâce à cette pièce et au monde dans lequel nous vivons. Bravo Bravo Bravo.
Excellent spectacle. Les acteurs sont formidables. Seul bémol, la mise en scène. La pièce se passe à Venise au XVII ème siècle et le metteur en scène qui a le tort de vouloir jouer à l'auteur bis, la place en 1930 dans un univers mafieux. La musique du Parrain et les ballets n'apportent rien, mais le reste est tellement bien qu'on s'en accomode.
Je n'ai pas bien vu les années 30, ou du moins pas plus que les autres époques. Il s'agit tout simplement d'une mise en scène dans l'intemporel, on peut trouver une référence à chaque époque. Quand à l'univers mafieux, je ne l'ai pas plus trouvé que l'univers des banquiers, des notaires, de la justice, et même l'univers de roméo et juliette... Je trouve au contraire que la musique du parrain ( 1930 ? ha bon je ne savais pas), apporte l'univers machiste ; quand aux ballets, ils nous invite justement à trouver de la grâce à cette pièce et au monde dans lequel nous vivons. Bravo Bravo Bravo.
Excellent spectacle. Les acteurs sont formidables. Seul bémol, la mise en scène. La pièce se passe à Venise au XVII ème siècle et le metteur en scène qui a le tort de vouloir jouer à l'auteur bis, la place en 1930 dans un univers mafieux. La musique du Parrain et les ballets n'apportent rien, mais le reste est tellement bien qu'on s'en accomode.
19, rue de Surène 75008 Paris