La grande marionnettiste Ilka Schönbein s’inspire librement du conte de Grimm Les Musiciens de Brême, et nous entraîne, comme elle sait si bien le faire, dans la profondeur d’histoires légères et sombres à la fois, qui nous parlent de notre condition humaine. Dans ce cabaret animalier, les objets animés dansent la tristesse et l’amour avec la même intensité, immense.
Elles ont traversé des épreuves et connu bien des misères, ces quatre créatures. À présent, tout est fini pour elles. L’âne, la chatte, le chien et la petite poule, les voilà de l’autre côté. Ces fantômes décident de nous raconter leur stupéfiante existence avec une vibrante vitalité.
La grande marionnettiste Ilka Schönbein s’inspire librement du conte de Grimm Les Musiciens de Brême, et nous entraîne, comme elle sait si bien le faire, dans la profondeur d’histoires légères et sombres à la fois, qui nous parlent de notre condition humaine. Dans ce cabaret animalier, les objets animés dansent la tristesse et l’amour avec la même intensité, immense.
Et la musique est au premier plan. La musicienne Alexandra Lupidi, sa complice depuis La Vieille et la Bête, apporte sa voix polymorphe, ses sonorités flamencos, rock ou traditionnelles, sa ribambelle d’instruments de musique. Elle est accompagnée de la contrebassiste Anja Schimanski – un drôle d’oiseau, elle aussi. Ce trio d’artistes à l’énergie pétillante et contagieuse offre de partager une histoire sur la vie et la mort, des bêtes et des humains, de l'exploitation, sur l'amour surtout. Car « dans la musique, comme dans l’amour, ce qui compte, c’est d’être ensemble ».
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